La cas de la rue du Général de Gaulle

52 personnes étaient présentes pour suivre l’exposé du cabinet d’architectes LOTUS et profiter de la présence des riverains et commerçants pour procéder à un vote à main levée quand au souhait de transformation de la-dite rue du Général de Gaulle. La Collectivité ayant votée un financement pour faire des travaux dans cet axe historique de Gustavia, cette réunion-débat devait donner des indices quand à l’orientation des transformations à effectuer. Comme le faisait remarquer certains commerçants, ce n’est pas la première fois qu’une telle réunion était organisée et que toutes les précédentes séances s’étaient soldées par un refus de voir la rue devenir piétonne. Et cette fois ?
Si toutes les personnes en présences étaient d’accord sur le principe de réaliser des travaux sur cette rue, il existe plusieurs points de vue cependant quand au devenir de préserver l’accès aux véhicules comme c’est le cas aujourd’hui.A la question « pourquoi ne pas refaire toutes les rues de Gustavia », la réponse a été simple et rapide : il faut bien commencé par un bout pour ne pas paralyser la capitale de l’île et surtout ce projet n’empêchera pas d’autres projets d’être élaborés afin que Gustavia dans son ensemble, soit à la hauteur du standing que Saint-Barth véhicule.

3ème point : Cette portion de rue permettra-t-elle aux véhicules de pouvoir y stationner ou plutôt de faire comme à Front Street de Sint-Marteen en la transformant avec deux larges trottoirs, ne laissant qu’une allée unique où les véhicules ne peuvent s’arrêter, exception faite de 4 emplacements « stratégiques » réservées exclusivement aux livraisons ?
Cette dernière hypothèse semble la mieux perçue par les commerçants concernés qui profiteraient d’une « mini croisette » tout en gardant le défilé des voitures, exposant par la même occasion une première fois leurs vitrines « atout majeur » aux touristes en voitures.
4ème point : Concernant l’éclairage, l’accès des pompiers ou l’intervention rapide des services de l’ordre en cas de désordre public, le cabinet d’architectes LOTUS apporte toutes les garanties de bon sens. Seul « ombrage » dans ces rues qui en ont bien besoin, pour rendre la flânerie des touristes plus agréable, l’option d’y planter des arbres a été exclue au profit de compositions florales suspendues, plus adaptées et ne laissant aucun doute sur d’éventuelles racines destructrices de citernes.
Pour conclure, en y mettant quelques caméras de surveillances, des bancs, de la végétation suspendues et en proposant un parking supplémentaire offrant 40 à 80 places (compensant les places de parking perdues par la transformation) bien indiqué par une signalisation adéquate, tout irait-il bien dans le meilleur des mondes ?

Ecoutez l’intégralité de la réunion-débat et réagissez sur le www.forum-sbh.com

Jérémy