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Message  jeremy Dim 28 Mar - 16:08

Présentation de l'édition 2010 de la Transat AG2R La Mondiale Concarneau - Saint-Barth, qui partira de Concarneau le 18 avril prochain. C'est la troisième fois que cette course s'élancera de Concarneau, après les éditions 2006 et 2008. Et, comme en 2008, Concarneau et Saint-Barthélémy s'associent pour aligner un bateau au départ. Celui-ci sera barré par Miguel Danet (de retour après la troisième place obtenue en 2008 avec Eric Peron) et Damien Cloarec. Visitez le village départ, sur le port de Concarneau, à partir du 9 avril. (Film produit par Penduick, société organisatrice de la course)
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Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth Empty Re: Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth

Message  jeremy Dim 18 Avr - 13:40

Retrouvez toutes les vidéos, photos et suivez la courses en diret sur le site :
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Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth Empty Deuxieme jour de course

Message  jeremy Mar 20 Avr - 2:50

De l'art de l'anticipationAlors que les marins de la Transat AG2R LA MONDIALE sortent peu à peu de leur deuxième nuit de course, la valse des leaders se poursuit dans le Golfe de Gascogne. A bord, les rythmes s'installent de manière irrégulière d'un équipage à l'autre, suivant que la proximité immédiate de la concurrence sur le plan d'eau rassure ou inquiète. Sur l'eau la bataille navale continue avec un leitmotiv commun à l'ensemble des concurrents ; le contournement attendu dans un avenir proche de la bulle sans vent au Cap Finisterre. Pour l'heure, le duo Joseph Brault - Antoine Koch sur Gaspé 7 tient la corde d'une flotte étalée en latéral et distante d'une dizaine de milles.

Observation et anticipation, tels sont les deux règles observées par l'ensemble des duos de la dixième Transat AG2R LA MONDIALE après un peu plus de 36 heures de course. Toujours sous spi, navigant au largue serré dans douze à quinze noeuds de vent d'Est, les marins apprécient l'accueil et la clémence saisonnière du large qui permet aux moins expérimentés de s'acclimater en douceur et aux autres de se placer sur l'échiquier stratégique. Car l'objectif affiché pour les heures à venir est bel et bien histoire de positionnement sur le plan d'eau. En ligne de mire pour tous, le premier obstacle sur la route vers la marque de La Palma et une sortie de Golfe qui pourrait sonner la mise à mal de certains espoirs. Au large du Cap Finisterre, une bulle sans vent plane et menace. S'y faire piéger sonnerait le glas des ambitions les plus légitimes tant tous partagent la même inspiration, exception faite d'un MemoireStBarth.com, bien décidé à jouer la dissidence. Alors on se projette, on affine les informations météorologiques et on échange. A ce stade du jeu, chacun a encore bien à l'esprit les consignes et plans de bataille échafaudés à Concarneau avec leurs routeurs respectifs. Tous ont quitté la ville close avec cette première difficulté en tête et tous connaissent la tendance dominante. Il ne faudra donc pas s'attendre à de grands mouvements ou à des tentatives dispersées de sécession. Il semble en effet, qu'un point de repère imaginaire place la négociation du col à environ 80 milles dans l'Ouest de la pointe de la Péninsule Ibérique. On imagine légitimement une procession vers ce point de rendez-vous et à bord des Figaro Bénéteau on ajuste sa route et ses choix en circonstance. Reste que si sur le papier les choses ont l'air tracées au cordeau... sur l'eau, les évolutions sont parfois plus aléatoires et tendent à accroître la vigilance. Celui qui se fera piéger par la bulle aura gros à perdre, les autres n'auront pas forcément gagné.



En attendant la suite de la descente, chacun place ses repères spatio-temporels dans ces cellules de vie dont le confort reste limité. Sur une mer plate, la stabilité du bateau permet cette adaptation en douceur et le confort d'une navigation relativement sèche et sans la souffrance du froid est appréciée par tous. Ceux qui ont répondu présents à cette belle fête qu'est le dixième anniversaire de la Transat AG2R LA MONDIALE ne devraient donc pas avoir à le regretter...



Au coeur de la course sur Ocean Alchemist



Deuxième nuit en mer

Après avoir accompagné à la tombée de la nuit Joseph Brault et Antoine Koch(Gaspé 7), nous avons fait route sur MémoireStBarth.com. C’est en début de nuit vers une heure du matin que la rencontre s’est faite.S’approcher d’ un Figaro Bénéteau de 10.10m, de nuit dans le Golfe de Gascogne, n’est pas toujours aisé. Pour cette première, la quasi-totalité de l’équipage est sur le pont. Car il n’est pas facile de distinguer la marche du bateau malgré les feux de route. Le Figaro évolue à 6/7 nœuds dans 5 nœudsde vent. Richard Lédée était installé à la barre pour son quart. Nous voyant arriver sur eux, Christophe Lebas est sorti de sa bannette pour parler un peu de cette première journée et de son talonnage en fin de parcours côtier le jour du départ. Apparemment, eux aussi étaient heureux d’être en mer. Ils n’avaient pas encore trouvé leur rythme et ne souhaitaient qu’une chose : croiser devant la flotte à l’approche du Cap Finisterre. Cap que les premiers devraient toucher en début de journée demain.Sur Ocean Alchemist, chacun a trouvé sa place, la marche du bateau est assurée par les trois hommes d’équipage qui se relaient sans cesse, souvent à deux sur le pont pour assurer une meilleure veille. Nous traversons en effet une zone où se côtoient toutes les marines. Et même si Ocean Alchemist est un grand multicoque de 30 mètres, nous semblons très petits face à tous les cargos que l’on croise.
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Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth Empty Troisième Jour de course : Le Cap Finisterre en ligne de mire

Message  jeremy Mar 20 Avr - 12:42

La flotte de la 10e Transat AG2R LA MONDIALE a empanné hier après-midi et fait à présent cap au Sud, en direction du Cap Finisterre qu'elle atteindra dans la soirée, ce mardi. La course de vitesse se poursuit donc pour les 25 duos mais, dès demain, les choses vont se corser. Les navigateurs devront choisir entre deux stratégies : une option au large ou une autre près des côtes portugaises, pour aller chercher des vents thermiques.




Comme prévu, le vent a tourné à l'Est la nuit dernière et s'est renforcé petit à petit pour atteindre 15-20 nœuds. Des conditions idéales et favorables à la vitesse. Ce mardi, les speedos affichent régulièrement entre 10 et 16 nœuds. « Ce sont les alizés avant l'heure, c'est le bonheur ! » s'exclame Jeanne Grégoire (Banque Populaire), toujours aux avant-postes de la meute des Figaro Bénéteau. « Ca glisse bien, c'est sympa, on cravache sous petit spi et ça avance vite » ajoute Gildas Morvan (Cercle Vert). Tous savourent ces instants de belle navigation mais restent vigilants, comme l'explique Jean-Paul Mouren (Groupe SNEF), tenant du titre et doyen de la course : « C'est sympa mais un peu tendu, malgré tout. Un départ au lof est vite arrivé. Plus que du simple « barrage », c'est du pilotage ! Dès que l'on relâche un peu l'attention, la sanction est immédiate par rapport aux autres ». Le fait de naviguer groupé a cet avantage : il permet à chacun d'étalonner sa vitesse, d'optimiser sa trajectoire. Reste que veiller à la bonne marche du bateau n'est pas la seule préoccupation à bord des bateaux. Les marins sont également attentifs à la météo à venir. Les fichiers sont décortiqués à la loupe. Car voilà : dès cette nuit, les conditions vont commencer à changer. L'ensemble des concurrents va se trouver sous l'influence de la dépression orageuse qui remonte actuellement de Madère vers le Portugal. En clair, le vent va tourner progressivement à droite, au secteur Sud-est puis mollir partiellement. Un changement de régime assez marqué, que tous les tandems anticipent d'ores et déjà. « Nos regards sont tournés sur les choix de route qui vont s'offrir à nous à partir du cap Finisterre et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela semble assez compliqué, d'autant qu'il faut aussi gérer le trafic des bateaux de commerce et de pêche, assez dense sur cette partie du parcours » déclare Antoine Koch (Gaspé 7), nouveau leader, au pointage de 15 heures. Son de cloche identique du côté de Jean-Paul Mouren : « Nous regardons ce qui se passe autour de nous, nous épions le voisin. Pour l'heure, nous sommes tous sur une même autoroute mais bientôt, il va falloir choisir entre deux options. D'une part passer au large, d'autre part se rapprocher des côtes, pour aller chercher de forts thermiques ». Des vents qui pourraient atteindre localement les 40 nœuds, comme l'indiquait Pascal Scaviner, de Meteo Consult. Selon lui, la journée de demain pourrait donc bien être décisive. La flotte pourrait ainsi commencer à s'éclater et les écarts à se creuser. « C'est sûr, nous risquons de nous arracher les cheveux, mais ce n'est pas grave, nous en avons plein ! » a conclut avec humour Jeanne Grégoire.


Trophée de la Performance du jour AG2R LA MONDIALE
Ce mardi 20 avril, le trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE est attribué à l'équipage de Gaspé 7. Antoine Koch et Joseph Braultont parcouru 184,2 milles en 24 heures.



Ils ont dit :


Adrien Hardy, skipper d'Agir Recouvrement : « Nous avons talonné violemment après le départ, du coté de Loctudy. Nous avons donc vécu un début de course mouvementé. Cela a pris du temps et de l'énergie mais le problème est résolu maintenant. Nous avons fait une plongée d'inspection et fait quelques travaux à bord. A présent, nous avons écoulé tous le stock de résine du bord ! Nous ne savons pas ce que cela va donner au près, avec de la mer. Maintenant, nous avons oublié cela, même si l'état du bulbe doit sûrement nous ralentir… Mais on va quand même vite ! »



Gildas Morvan, skipper de Cercle Vert : « Ca va, nous avons de bonnes conditions ! Ca glisse bien, il y a 20 nœuds de vent d'est. On avance sous spi entre 10 et 16 nœuds, c'est agréable. On arrive près du Cap Finisterre, on se positionne pour la suite. On regarde les fichiers et les cartes qui arrivent. Ca ne va pas être évident, mais on est attentif. En vitesse on n'est pas mal, on regarde les concurrents pour voir ce que ça donne mais on fait notre route ! A bord de Cercle Vert, l'ambiance est super bonne. Avec Bertrand, nous avons déjà navigué ensemble en 2000, donc on se connait bien, c'est facile. Les quarts se font naturellement. »


Christophe Lebas, co-skipper de MemoiresStBarth.com : « On a talonné à la sortie de la baie de Port-la-Forêt. Une touchette pas bien méchante qui a décollé une varangue qui avait déjà été réparée… C'est un problème mineur maintenant ! Ce matin en revanche, on n'est pas très content. On est entré dans une grosse molle cette nuit qui a duré longtemps avec 2/3 nœuds de vent … Ce n'était pas prévu ! Pour la suite, ce n'est pas évident, rien n'est clair. La dépression tourne, on va voir. Richard et moi sommes des optimistes. Et puis la route est longue ! »



Miguel Danet, skipper de Concarneau – Saint Barth : « Tout va bien, on cravache sous spi ! Le temps est un peu couvert mais lorsque le soleil ressort, il fait moins froid. On a perdu au classement mais on est dans le bon wagon et on a de la vitesse tout va bien, on est mieux sous spi qu'au près avec 40 nœuds ! A bord, on n'a pas de réveil, donc on tourne selon la fatigue de chacun. Damien s'occupe plutôt de la marche du bateau, moi de l'informatique en restant cohérent l'un avec l'autre. C'est cool on a la pêche ! Après ce bon départ, on a forcement le moral, on ne se fait pas de soucis : il reste encore du chemin. Pour la suite, il y a deux options ; rester le long du Portugal ou s'en écarter … on regarde car c'est un peu compliqué. »


Armel Tripon, skipper de Gedimat : « La journée se passe sous spi, c'est plus tendu qu'hier car le vent a refusé à l'approche des côtes espagnoles. Il faut être plus attentionné sur les réglages et la conduite. Il y a pas mal de bateaux autour. On regarde ce qu'il se passe. Il y a du vent faible qui nous attend et il faut voir l'issue pour en sortir et passer au mieux. La navigation groupée et la présence de tant de concurrents autour de nous, ça fait plus décor de Solitaire que de transat et c'est agréable. Ca peut durer jusqu'aux Canaries car il n'y a pas de grandes options mais juste des décalages. »

Laurent Bourgues, co-skipper de Kickers : « À bord ça se passe bien. On est en plein dans une problématique météo, mais c'est le cas de tout le monde. On essaye de savoir où est la flotte et ce qu'elle compte faire. On attend un peu avant de se décider pour le choix de la route, car celle-ci est déterminante pour l'arrivée aux Canaries. Faut jouer maintenant ! On est hyper attentifs, et content car les bateaux sont à vue. En tout cas je découvre des choses ; c'est la première fois que je réponds à l'iridium ! Je n'ai pas l'habitude de ça en Mini. On découvre des trucs sur l'ordi, ça s'améliore de jour en jour ! »
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Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth Empty Quatrième jour de course : Changement de décor !

Message  jeremy Mer 21 Avr - 12:57

Après 48 heures de glisse sous spi et sous le soleil, les 25 duos de la Transat AG2R LA MONDIALE, qui ont dépassé le cap Finisterre cette nuit, font désormais route au large du Portugal dans des vents instables. Et pour cause, dans les heures qui suivent, ils vont devoir négocier un petit minimum dépressionnaire qui va nettement les ralentir dans leur progression vers le Sud.




Terminée l'ambiance estivale. Depuis la nuit dernière, le temps a changé sur l'eau. Des nuages ont fait leur apparition et le vent s'est établit au Sud-est, aux alentours de 8 nœuds. Les concurrents ont donc affalé les spis et progressent désormais sous génois, le long des côtes portugaises dans des conditions de plus en plus instables. « Le jeu, ces dernières heures, a consisté à se faufiler entre les molles. Cela n'a pas été simple de s'extirper de ces zones avec très peu de vent. Chacun cherche la route optimale, joue des petits coups et regarde ses camarades pour tenter des se caler mais tout évolue rapidement, c'est assez complexe » lâchait Armel Le Cleac'h (Brit Air), ce midi. De fait, lui comme ses adversaires, se trouvent sous l'influence de la dépression orageuse qui remonte de Madère. Dans un premier temps, des grains assez violents – avec des rafales qui pourront atteindre 35-40 nœuds –devraient toucher les bateaux situés les plus à l'Ouest de la flotte mais également les plus au Sud, soit la tête de la meute. Dans un second temps - derrière cette dégradation orageuse - le vent faiblira nettement. « Une évolution qui traduira la proximité du centre de dépression » a indiqué Pascal Scaviner de Meteo Consult. « Un vrai casse-tête » pour Nicolas Troussel (Crédit Mutuel de Bretagne), « un sacré bazar » pour Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et même « un joyeux bordel » pour Jeanne Grégoire (Banque Populaire). En tous les cas, un premier vrai « os » pour les tandems de cette 10e Transat AG2R LA MONDIALE qui s'étalent actuellement d'Ouest en Est sur 80 milles, au gré des options, mais qui restent relativement groupés en termes de distance au but.


Pétole en vue

Chacun élabore donc sa stratégie avant l'arrivée de ce petit minimum dépressionnaire, tâchant de faire en sorte qu'elle soit la plus cartésienne possible. Certains optent pour un contournement par l'Ouest, d'autres choisissent de passer par l'Est, près des côtes. Pour l'heure, bien malin est celui qui pourrait faire des pronostiques. En tous les cas, les marins savent qu'il faudra être opportunistes et, sans doute, avoir un peu de chance dans ces conditions aléatoires. « Il y a beaucoup de travail, il faut cravacher car les autres vont vite. Ce n'est pas simple et ça demande beaucoup d'énergie » a avoué Franck Le Gal (Gedimat), leader au pointage de 15 heures ce mercredi. Se concentrer à la barre, peaufiner les réglages, être vigilant aux petites variations du vent, veiller à l'arrivée d'un nuage, analyser les fichiers météo… Le tout sans pour autant puiser dans ses réserves : tel est le programme de l'ensemble des équipages en ce troisième jour de course. Un programme qui pourrait ne pas beaucoup varier d'ici à la fin de semaine. Ce n'est en effet qu'à partir de samedi que les choses devraient évoluer favorablement. La flotte devrait retrouver alors des vents portants grâce au creusement d'une dépression orageuse sur le Maroc. D'ici là, il faudra donc prendre son mal en patience et continuer de se gratter la tête pour grappiller des milles sur les copains et gagner dans le Sud. Ou faire comme Jeanne Grégoire, « sortir la boule de cristal magique ».

Ils ont dit :

Armel Le Cleach, skipper de Brit Air : « On est content d'être revenu un peu devant. Cette nuit, ça a fonctionné d'être plus à l'Ouest, on a dû avoir plus de vent. Devant nous arrive une zone avec très peu de vent pour les prochaines 24 heures qui seront déterminantes. Ce n'est pas simple de s'extirper de ces vents et d'aller toucher du vent plus fort. Avec les infos météo on cherche la route optimale et on joue tous les petits coups. On regarde nos camarades pour se caler et voir s'il y des choses à faire, mais tout évolue donc ce n'est pas simple. Pour la suite on risque d'avoir de la pluie, avec des orages. Là on profite des quelques rayons de soleil ! Avec Fabien on se relaye en fonction de la fatigue de chacun, on fait marcher le bateau, on passe du temps à la table à carte, à l'analyse… Le rythme se met doucement en place. »

Bernard Stamm, skipper de Cheminées Poujoulat : « On avance à deux nœuds, ça a pas mal molli. Il y a des nuages mais pas de grosse activité. Là, on est planté depuis presque une heure, c'est réellement tombé. Il reste à peine quatre nœuds de vent mais il faut qu'on s'en serve. Dans les prochains jours, on va s'extraire de ce bazar ! On est optimiste : c'est pesant mais pas dramatique ! Il faudrait réussir à descendre et glisser au Sud … on est tout le temps à la barre ou au réglage. Mais même un gros bateau n'avancerait pas bien vite ! »

Pierre Canevet, co-skipper de Maisons de l'Avenir – Urbatys : « La troisième nuit a été difficile car c'est celle où il faut dormir ! Au début, on cherche son rythme. On s'est octroyé 1h30 chacun. Là, on a envie d'attaquer, on a les idées plus claires et une stratégie en tête. C'est cool, le moral est au beau fixe, il fait plus chaud, on écoute de la musique et on barre ensemble. On n'est pas très bon sur les changements de voile... en fait quand on y pense c'est déjà trop tard ! En Mini, on prenait plus de précaution, là il faut ne pas hésiter à attaquer et charger le bateau ! D'une façon générale, on ne prend pas beaucoup de risques (rire) ! On n'est pas les favoris et on n'a pas la prétention de gagner, il ne faut pas se faire d'illusion ! On a juste envie de faire de jolis coups. L'essentiel c'est le plaisir d'être sur l'eau et de naviguer contre des champions. Et surtout on a une Play-List d'enfer, donc on chantonne à tue tête "

Damien Cloarec, co-skipper de Concarneau – Saint Barth : « Tout va bien, on se repose tranquillement. On est à la barre, lunettes de soleil sur le nez et on essaye de gagner du vent. Il faut tenir, donc on se repose bien. Pour la trajectoire, avec Miguel, on avait la même idée. On est carrément dans le match en fait ! L'ambiance est vraiment bonne. Les quarts se font au feeling, on tourne selon la fatigue. Là on a pas mal manœuvré et ça se fait en double".

Yannick Bestaven, co-skipper de Save The Rich : « C'est plutôt calme depuis ce matin, on est dans les petits airs à grappiller des mètres. On a eu des petites galères de matos qu'on a résolu. On a cassé un mousqueton et une écoute de spi sans trop savoir pourquoi. On a choppé un plastique dans le safran, donc on a perdu du temps à dégager ça. C'est dur d'être coincé, très dur pour tout le monde. Il n'y a pas de porte de sortie particulière, car le vent est très variable. Il faut gagner le Sud, on verra bien qui s'en sort le mieux mais ce n'est pas évident à dire. On en profite pour se reposer, bien se nourrir. »

Nicolas Troussel, skipper de Crédit Mutuel de Bretagne : « Ca se passe pas mal, on fait sécher les cirées, tout est calme. On file à 8/10 nœuds au près, sinon c'est un peu casse-tête ! Ca ne va pas être simple les jours prochains. Il va falloir se faufiler pour chopper les vents portants. Ca commence à être étalé sur le plan d'eau. On doit bien faire avancer le bateau et suivre l'évolution de la météo pour les prochaines heures. Cette nuit, le vent a été stable donc on s'est autorisé à mettre le pilote … On s'attache pour le moment à passer la première bulle dépressionnaire gentiment. Si les conditions restent bonnes on pourra suivre la finale de foot à la radio ! »

Christophe Rateau, skipper de iSanté : « En début de course, c'était fatiguant d'être scotché à la sortie de Concarneau. Mais on est resté bon sur le fonctionnement. Après une première journée à l'arrière du peloton, on est bien revenus cette nuit. On est proche d'un petit groupe, le moral est bon, donc tout va bien. La flotte est assez étalée je crois. On n'a pas perdu le contact, les distances sont faibles. L'enjeu, maintenant, est de passer sans trop d'écarts la zone sans vent. Nous, à l'Ouest on devrait trouver un peu d'air mais on ne peut pas trop faire de pronostics ! Du côté de l'organisation à bord, c'est structuré ! On a établi des horaires fixes pour dormir et se préserver, et se donner à fond quand il le faut. On partage les repas, et nos quarts ne sont pas trop longs. On se ménage, car ce n'est pas facile de se mettre dans le rythme. Mais pour le moment j'ai réussi à récupérer ma fatigue des premiers jours. »
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Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth Empty Cinquième jour de course : Avantage à l'Ouest

Message  jeremy Jeu 22 Avr - 14:43

Après une nuit difficile, passée dans de tout petits airs – instables de surcroît – les 25 tandems de la Transat AG2R LA MONDIALE continuent laborieusement leur descente vers le Sud et retrouvent peu à peu du vent de Nord Nord-est autour de 8-10 nœuds. Au sein de la flotte, si l'on ne peut pas véritablement parler de grandes options, deux stratégies se dessinent toutefois. Pour l'heure, l'avantage est donné aux partisans de l'Ouest mais les prochains jours pourraient donner raison aux concurrents partis plus près des côtes Portugaises. Attention suspense !




Depuis 24 heures, les conditions sont difficiles pour les duos de cette 10e Transat AG2R LA MONDIALE. La nuit dernière notamment, a vu les bateaux littéralement scotchés sans vent. « On en a gros sur la patate car on est resté collé pendant de longues heures » a déclaré Bertrand Delesne (Trier c'est préserver), ce midi, à la vacation. Et pour cause, au passage de la dépression, tous les concurrents sont tombés dans la molle. « Il n'y avait rien. Rien de rien » a indiqué Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat). « La misère ! » s'est exclamé Romain Attanasio (Savéol). De fait, les speedos ont péniblement affiché des moyennes comprises entre 3 et 5 nœuds. 2,1 nœuds même pour le duo de Maisons de l'Avenir – Urbatys, Henri-Paul Shipman et Pierre Canevet, qui a donc parcouru seulement 49,6 milles en 24 heures ! Soit moitié moins que la distance parcourue par Armel Tripon et Franck Le Gal à l'opposé de la flotte. Et pour cause, si Gedimat a également été nettement ralenti lui aussi, il a toutefois été l'un des premiers à retrouver du vent. Un vent revenu progressivement par l'Ouest et qui a logiquement favorisé les bateaux les plus au large. « Ce n'est pas une surprise d'être devant avec Concarneau – Saint Barth (Miguel Danet et Damien Cloarec) et Groupe SNEF (Jean-Paul Mouren – Paul Meilhat). Nous avons justement misé sur cette option à l'Ouest afin d'être les premiers à redémarrer. De plus, nous avons beaucoup manœuvré et peu dormi. Pour engranger des milles, il faut se concentrer beaucoup sur la trajectoire, être studieux. C'est sollicitant » a expliqué Franck Le Gal.


Une fin de semaine décisive ?
Choquer, border, changer de configuration de voile, analyser encore et toujours les fichiers météo pour grappiller les milles un à un. A l'Ouest comme à l'Est, le jeu est identique pour l'ensemble des marins. Leur but : se positionner au mieux pour la suite, en l'occurrence la négociation des Canaries. « Aujourd'hui, la flotte est étendue sur pratiquement deux degrés de longitude (environ 150 milles). Ceux qui ont choisi d'aller à l'Ouest ont clairement privilégié une évolution favorable à court terme. Une évolution dont ils touchent actuellement les bénéfices. Les partisans de l'option à l'Est, près des côtes portugaises, ont, pour leur part, misé sur une évolution favorable à long terme » détaille Jean Maurel, Directeur de Course. Eric Drouglazet et Laurent Pellecuer (Luisina), Yann Eliès et Jérémie Beyou (Generali – Europ Assistance), Nicolas Lunven et Jean Le Cam (Generali) ou encore Nicolas Troussel et Thomas Rouxel (Crédit Mutuel de Bretagne) font partie de ceux qui acceptent de perdre maintenant pour gagner ensuite. 16e, 17e, 20e et 21e au pointage de 15 heures cet après-midi, ils espèrent inverser la tendance dès samedi prochain. Car oui, d'ici 48 heures, les premiers grands écarts pourraient bien se creuser. Voire même « conditionner le reste de la course » comme le prédit Eric Drouglazet. Affaire à suivre…


Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE
Aujourd'hui, Jeudi 22 avril 2010, le Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE est attribué à l'équipage de Gedimat. Armel Tripon et Franck Le Gal ont parcouru 125,8 milles en 24 heures.

Ils ont dit

Bernard Stamm, skipper de Cheminées Poujoulat : « C'est un peu mou mais on n'est pas pour autant désœuvré. Il y a un rythme établi mais qui se pose tout seul en fonction de l'état des gars ! On n'a pas beaucoup dormi, on a pas mal manœuvré et passé du temps à chercher le vent. La journée s'annonce compliquée car erratique. Le routage, c'est un peu pile ou face ! On analyse tout ce qu'on a, en essayant de choisir quelque chose de réfléchi, sans vraiment être sûr du résultat. Pour garder confiance il faut avancer, c'est tout ! »

Franck Le Gal, co-skipper de Gedimat : « On ne s'attendait pas à ce qu'il y ait autant de bateaux qui plongent à l'Est. On pensait qu'ils allaient tirer la barre pour chercher la pression. Là, on a une zone difficile à passer, notre positionnement nous donnera sûrement un peu plus de vent, même si c'est léger pour tout le monde. Après, ça va être dur. Il va falloir faire des bons choix au bon moment. C'est sollicitant tout ça, on se concentre beaucoup sur la trajectoire. On essaye d'être studieux. On a peu dormi cette nuit car on a pas mal manœuvré et géré nos soucis techniques. On tente d'aller vite tout le temps ! »

Luce Molinier, skipper de BcomBio : « Ca va bien, même si il n'y a pas beaucoup de vent ! Au tout départ on s'est mis dans la molle devant Concarneau et on n'a jamais rattrapé les écarts. On a joué dans les rochers pour en sortir et mis cap à l'Ouest pour chopper la bascule ; bref on a tenu le rythme jusqu'à hier. Mais là, on est dans le mou ! Il doit y avoir 5/6 nœuds, même si c'est toujours mieux que cette nuit. A bord, c'est difficile. J'ai du mal dans ces conditions de vent faible à régler le bateau. Du coup c'est Bertrand qui s'y est collé cette nuit ! Du coup, ce matin, il était cramé donc j'ai pris le relais. L'ambiance est bonne, on ne s'engueule pas, on commence à trouver nos marques. On a plus autant d'infos qu'en mini ! Côté eau, on a déjà commencé à se rationner, c'est préventif mais on appréhende de manquer donc on économise "

Paul Meilhat, co-skipper de Groupe SNEF : « Cette nuit a été une bonne surprise, malgré le petit temps. J'ai la sensation qu'on avance bien et qu'a le bon timing dans les bascules de vent. On a changé souvent de voile et fait pas mal de manœuvres. Quand on est arrivé au large du Cap Finisterre, on ne voulait pas passer trop près des côtes, donc on a fait route à l'Ouest. Au vu des derniers fichiers, c'est en notre faveur. La nuit a été humide, on a subi quelques grains et un peu d'orage. Là, c'est soleil et mer calme ! Mais c'est éprouvant, le bateau est difficile à barrer. Avec Jean-Paul c'est très intéressant, même si on ne se voit pas trop souvent ; on partage quelques moments vraiment bien. En gros ca se passe merveilleusement ! »

Romain Attanasio, skipper de Saveol : « Ca redémarre ! Ce matin c'était la misère, il n'y avait rien : pas un souffle ! On se concentre pour trouver les moyens d'avancer plus vite, choquer, border, changer les voiles, bref, on essaye toutes les configurations ! On manœuvre beaucoup mais surtout en solitaire. Avec cette météo il faut aussi faire des choix. C'était trop incertain pour aller dans les extrêmes, donc on reste au milieu en faisant de la vitesse pour atteindre le Sud. On se place pour les prochaines 24 heures, ça va être intéressant. Là, je viens de reprendre la barre, avec une petite salade de tomates ! On avait huit barquettes de fraises et un gros paquet de tomates cerise, qu'on picore depuis le début, mais on a tout éclaté ! »

Eric Drouglazet, skipper de Luisina : « Le moral est au beau fixe ! On vit un beau jour de mer, c'est déjà le printemps avec peu de vent. On se place pour les jours prochains car ça ne va pas être simple ! On se sert des cartes qu'on a et je suis plutôt confiant sur ma position. Avec la dorsale anticyclonique les écarts vont se creuser et ça va surement conditionner le reste de la transat. Pour le moment c'est quand même tranquille, on n'a pas pris de paquet d'eau dans la figure, donc l'organisme n'est pas trop sollicité. On se repose bien, et on n'a quasiment pas sauté de repas. Ca nous permet de rester lucide et de bien cogiter pour faire marcher le bateau ».

Richard Lédée, skipper de MemoiresStBarth.com : « On rase la côte et on y reste. Ca ne me dérange pas de voir la terre. On zigzague entre les cargos, et on espère avoir du vent, car il n'y en a pas tout le temps ! On n'a pas vraiment de stratégie, car c'est complexe, on verra bien ! Pas besoin de se gratter la tête, on a fait un choix et on verra bien. On ne regarde pas les bateaux, et je ne connais pas mon classement… En fait depuis le début, Christophe et moi sommes partis de notre côté. Du coup on reste dans cette façon de faire. »

Sébastien Picault, skipper de Kickers : « On va bien, le moral est bon même si on a pris un départ compliqué. On a eu du mal à sortir de la baie de Concarneau. Après, il fallu pas mal cravacher pour assurer la marche du bateau, et puis surtout revenir sur le gars qui se posent beaucoup moins de questions que nous ! On a fait des erreurs de connaissance de support, même si on les comprend mais souvent trop tard ! Les autres répètent leurs gammes, nous on apprend ! On manque d'expérience, mais on découvre plein de choses avec Laurent. L'ambiance est bonne et il y a plein d'oiseaux qui nous accompagnent ! »
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Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth Empty Des écarts ou pas aux Canaries ?

Message  jeremy Ven 23 Avr - 17:00

A présent étalés sur cinq degrés en longitude – 250 milles – les 25 duos de la 10e Transat AG2R LA MONDIALE ne sont plus tous logés à la même enseigne. A l'Ouest, les concurrents ont maintenant le vent dans le nez, à l'Est, ils font route sous spi mais dans de tous petits airs, tandis que les « centristes » bénéficient d'un angle plus favorable qui leur permet de faire de la vitesse… et d'occuper la tête au pointage.




Hier, les partisans de l'option au large avaient pris l'avantage grâce à des vents plus soutenus et un peu moins instables que leurs concurrents. Ce vendredi, Jean-Paul Mouren et Paul Meilhat (Groupe SNEF), Armel Tripon et Franck Le Gal (Gedimat), Ronan Treussart et Yannick Le Clech (Lufthansa) ou encore Miguel Danet et Damien Cloarec (Concarneau – Saint Barth) sont contraints de tirer des bords, au près, sous l'influence d'un front froid et d'une perturbation située à l'Ouest et perdent peu à peu du terrain. Au pointage, ce sont désormais les « centristes » qui occupent les avant-postes. Ceux-ci, qui se trouvent sur la bordure de la dorsale, bénéficient d'un angle favorable pour gagner rapidement vers le Sud. « Nous sommes ravis mais nous restons prudents. C'est vrai que ça se présente bien mais les bateaux partis à terre peuvent combler leur retard en 48 heures si, d'aventure, ils touchent le flux de Nord Nord-est attendu. Dans ce cas, toute notre avance actuelle pourrait fondre à zéro au passage de la porte aux Canaries » a expliqué Gérald Veniard (Banque Populaire), leader au classement depuis 11 heures ce matin. En effet, aujourd'hui, alors que ce fameux point de passage obligatoire à La Palma est distant de 500 milles - soit quatre jours de navigation - les routages laissent à penser que les écarts entre les partisans du centre et ceux de l'option près des côtes portugaises pourraient être assez faibles.

Vers un nouveau départ ?
Pour l'heure, à l'Est, Nicolas Lunven et Jean Le Cam (Generali) Yann Eliès et Jérémie Beyou (Generali – Europ Assistance), Nicolas Troussel et Thomas Rouxel (Crédit Mutuel de Bretagne), mais aussi Bernard Stamm et Gildas Mahé (Cheminées Poujoulat), Eric Drouglazet – Laurent Pellecuer (Luisina) puis Christophe Bouvet et Yannick Bestaven (Save The Rich) continuent de manger leur pain noir. Une bulle sans vent les a considérablement ralentis. Résultat : ils accusent plus de 120 milles de retard sur la tête de la flotte. « On a eu moins de vent que ce que prévoyaient les fichiers. On reste confiant mais forcément, la tension monte d'un cran » a avoué Thomas Rouxel, à la vacation de midi. « Il faut essayer d'être un peu opportuniste par rapport aux conditions. En ce moment, pour nous, ce n'est pas évident. Il y a beaucoup de bateaux menaçants. Je regarde de près Savéol par exemple. On saura dans deux jours si notre choix a été le bon » a expliqué Nicolas Lunven. C'est en effet ce dimanche que l'on pourra tirer les premiers bilans et observer les premières conséquences de ce qui se joue actuellement en Atlantique. D'ici là, il sera bien difficile de prédire si des écarts importants vont se creuser aux Canaries ou non. Si l'on va assister à un regroupement des troupes à l'issue de ce premier tiers du parcours ou pas.


Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE
Aujourd'hui, vendredi 23 avril 2010, le Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE est attribué à l'équipage de Groupe Bel. Kito de Pavant et Sébastien Audigane ont parcouru 151,6 milles en 24 heures.

Ils ont dit

Christophe Rateau, skipper de iSanté : « A part les nuits éprouvantes à gérer et le maque de vent, l'ambiance est bonne. On a un bon classement mais on ne se fait pas d'illusions sur notre position réelle. En tous les cas, ça fait plaisir d'être dans la course. On doit faire preuve de patience et être vigilant avec cette succession de petites dépressions qu'il ne faut surtout pas sous-estimer. On règle bien nos quarts, on gère les intermédiaires pour prendre des décisions ou faire des manœuvres. Sylvain est obsédé du matossage ! Avec ce vent établi, on a une journée tranquille, après on devrait toucher du vent plus solide, et passer au près serré. On profite du portant pour se préparer pour la suite qui sera plus critique. »

Fabien Delahaye, co-skipper de Brit Air : « Depuis le début, ce sont des moments très agréables à naviguer : des conditions clémentes, du beau temps. Avec Armel, on a pris nos marques, on s'est donné un bon rythme de quart. On se croise souvent, on parle beaucoup. On a Cercle Vert pas loin, ca donne un bon repère de vitesse. Avec la situation météo compliquée, on essaye d'être au max sur la marche du bateau, on change les voiles pour s'adapter aux conditions, on bosse sur la trajectoire et on joue avec les vagues pour accélérer au maximum à chaque fois. Bref, il y a du travail, on reste actif ! »

Yannick Bestaven, co-skipper de Save The Rich : “ On se relaie bien, ça se passe bien ! Je suis en train de régler le spi au soleil. Il y a des moments qui sont mieux que d'autres, c'est pareil pour tout le monde ! On essaye de tricoter entre la flotte à l'Est et ceux qui se sont envolés vers le Sud. Ce n'est pas évident, on ne peut pas dire pour qui ça va payer ! Dimanche à l'heure de la messe on y verra plus clair ! On garde l'organisation initiale. Des fois on se met à deux pour réfléchir et manœuvrer : ça marche bien comme ça. J'ai regagné le moral que j'avais perdu hier soir. Et le fait d'être "pote" ça rend la situation plus agréable ! »

Paul Henri Schipman, skipper de Maisons de l'Avenir – Urbatys : « On est allé à l'Est en pensant que ca allait passer, mais en fait ça ne passe pas du tout. On vient de recevoir le fichier de positions, ça va être très compliqué pour nous. On était tellement persuadé que ça devait le faire … mais tout le monde peut se tromper ! On a choisi de faire un investissement à long terme… Si on récupère du souffle ce sera à partir du cap St Vincent. On fait aussi une course dans la course avec les Ministes, et ils ont bien glissé cette nuit. »

Eric Peron , skipper Macif 2009 : « On s'arrache les cheveux ! On ne comprend pas trop ce qui se passe, la météo nous joue des tours ! C'est dur mais on essaie de faire tourner la machine, ce n'est pas simple pour tout le monde. Avec la petite houle, ce n'est pas évident de garder le spi gonflé. Côté organisation, on garde le rythme mais on sent que ça tire, car ce n'est pas facile de tenir le quart. C'est un peu "boulot, cuisine, dodo" … et on ne chaume pas ! J'espère que le jeu va s'ouvrir après la Palma car je ne voudrai pas que ce soit le même classement jusqu'à l'arrivée. »

Thomas Rouxel, co-skipper de Crédit Mutuel de Bretagne : « Ca ne se passe pas génial, on a moins de vent que ce qu'on attendait … On a fait le choix d'aller vers l'Est pour ne pas traverser la dorsale. Si ça doit payer, c'est d'ici deux jours. Moralement, ce n'est pas très drôle, mais ça va le faire. C'est sympa d'être à coté des copains, c'est aussi un bon repère, pour faire les bons bords, régler le bateau. On n'a pas trop eu l'occasion de les avoir en ligne car les Portugais causent beaucoup, donc on a coupé la VHF ! D'ici 24/30 heures on saura si ça a avancé comme on voulait. »
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Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth Empty A La Palma ce soir…

Message  jeremy Lun 26 Avr - 14:12

Ce lundi, les duos de la Transat AG2R LA MONDIALE poursuivent leur descente expresse en direction des Canaries. Lancés à plus de 10 nœuds de moyenne, la tête de la flotte - toujours emmenée par Romain Attanasio et Samantha Davies (Savéol) - devrait franchir la marque de parcours obligatoire à La Palma ce soir, aux alentours de 23 heures, heure française.




« Sportives, humides mais sympathiques », c'est ainsi que Thomas Rouxel (Crédit Mutuel de Bretagne) décrit les conditions que lui et ses concurrents rencontrent depuis maintenant plusieurs heures. Et pour cause, le vent, qui a soufflé jusqu'à 35 nœuds la nuit dernière, avoisine toujours les 20-25 nœuds ce lundi tandis que la mer est relativement formée. Certes, ça glisse et ça glisse vite mais les organismes et les montures sont lourdement sollicités, comme en témoigne Jean-Paul Mouren (Groupe SNEF), tenant du titre et doyen de la course : « La navigation est violente, les tensions sont fortes. A tout moment, nous pouvons casser. Nous gérons le matos sur la distance, en particulier les voiles qui sont mises à rude épreuve ». La vigilance et la concentration sont donc maximales à bord des Figaro Bénéteau. A la barre mais pas seulement. « Le bateau tape, on est mouillé. C'est difficile de manger et de se reposer. Dans la bannette, on reste en ciré et en bottes au cas où il faille sauter sur le pont. On s'éclate bien mais il faut être prudent » a indiqué Thomas Rouxel. Ce dernier sait de quoi il parle. Avec Nicolas Troussel, il a parcouru 298,9 milles ( ! ) entre 24 heures, entre 15 heures hier et 15 heures aujourd'hui, améliorant ainsi la performance de Benoit Petit et Thierry Chabagny réalisée lors de la Transat AG2R LA MONDIALE en 2004 (275 milles). Total, il pointe désormais à 57 milles des leaders, Romain Attanasio et Sam Davies, et à une quarantaine de milles du petit groupe formé par Armel Le Cleac ‘h et Fabien Delahaye (Brit Air), Jeanne Grégoire et Gérald Veniard (Banque Populaire) puis Gildas Morvan et Bertrand de Broc (Cercle Vert). Ceux-là cravachent fort et reviennent petit à petit sur Savéol.



Groupe Bel se déroute vers Tenerife

« Nous bossons dur pour revenir au contact et c'est stimulant d'être avec d'autres bateaux bord à bord. Ca booste pour aller manger les tomates » s'amusait Gildas Morvan à la vacation, ce midi, peu avant que Kito de Pavant et Sébastien Audigane avec lesquels il naviguait également à vue depuis 36 heures, informent la direction de course d'une avarie. En effet, peu après 13 heures, le tandem de Groupe Bel, qui naviguait sous spi et pointait en 5e position, a violement percuté une baleine. Dans le choc, le safran tribord s'est totalement plié. « Je l'ai vue au dernier moment. Elle faisait la longueur du bateau. J'ai voulu l'éviter mais elle a pris peur et lorsqu'elle a plongé, elle a donné un coup de queue ou de nageoire dans le safran. Notre appendice est complètement tordu. C'est malheureux » a déclaré Kito de Pavant, peu après l'accident. Lui et son co-équipier se déroutent actuellement vers l'île de Tenerife qu'ils devraient atteindre d'ici une dizaine d'heures. Une fois à terre, et après évaluation des dégâts avec leur équipe technique, les deux hommes prendront la décision de repartir ou non. Le reste de la flotte, lui, devrait franchir la marque de parcours obligatoire située à 10 milles au nord de La Palma la nuit prochaine. Les premiers devraient s'y présenter aux alentours de 23 heures, heure française.



Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE :

Le Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE est attribué à Crédit Mutuel de Bretagne. Nicolas Troussel et Thomas Rouxel ont parcouru 293,8 milles en 24 heures.




Ils ont dit :

Thomas Rouxel, skipper de Crédit Mutuel de Bretagne : « Là, ça s'est calmé un peu mais on a eu une nuit assez mouvementé et c'était dur : entre 25 et 35 nœuds sous spi au largue serré. Quand on a vu les classements avec notre vitesse, on était content. A mon avis, le pointage va rester à peu de chose prés celui-là au passage de la porte des Canaries. On sera à la 6e ou la 7e place avec 65 miles de retard donc c'est toujours mieux que les premier jours … Quand on est parti sur cette option on pensait arriver un peu mieux que ça, mais c'est le jeu ! Selon les routages, on risque de passer de nuit a la Palma, il va sûrement se passer quelque chose un niveau du vent, car au passage d'une île, il y a toujours des bouleversements. Il y aura aussi un resserrement de flotte, donc on verra peut être nos adversaires, ça pourrait être sympa ! »

Adrien Hardy, skipper de Agir Recouvrement : « Ca va très bien ! On essaye de garder le moral, de trouver les choses positives car on n'est pas très content du classement. Après sur l'eau, ça se passe super bien, on navigue entre 12 et 18 nœuds, on s'éclate ! Il y a un bateau pas loin, l'objectif c'est de le dépasser, c'est motivant. A deux on se fait plaisir, on fait des belles bagarres avec les copains et on essaye des configurations différentes. On va arriver aux Canaries demain matin vers 6h et à partir de là remettre les compteurs à zéro, comme si on partait sur une nouvelle course. Il faut s'accrocher on a encore pas mal de route à faire. Au vu de notre option, on va jouer un peu plus pour remonter ! »

Gildas Morvan, skipper de Cercle Vert : « Cette nuit on a eu pas mal de vagues, pas mal de vent, jusqu'à 34 nœuds … ça allait super vite avec une belle lune et les bateaux à coté. Le temps est agréable, ca glisse vite sous spi, et depuis ce matin on a un grand soleil et 20 nœuds de vent. On est toujours bord à bord avec Brit Air et Banque Populaire ! Je me suis amusé à déconcentrer les adversaires : je les appelle sur VHF, et je leur parle mais ils se sont aperçus de la supercherie ! C'est sympa de pas être trop loin, on discute deux minutes par jours c'est rigolo ! En arrivant à la Palma, le vent va mollir. Si on a 10 milles de retard, ce n'est pas grand-chose, à quatre mousquetaires, on devrait arriver à en manger les tomates ! »

Samantha Davies, co-skipper de Savéol : « On a passé une belle nuit, c'était sympa. Le vent est rentré, ça a refusé un peu et là ça adonne. La mer est plus confortable, au milieu de la nuit c'était un peu casse gueule. Là, ça devient sympa. C'est très satisfaisant, on a beaucoup de travail, mais on est devant ! On est à fond mais après ca va être plus dur car la flotte sera assez groupé ! On arrive à se reposer, mais ca dépend des moments. Cette nuit, on a changé de spi pour quelques heures et dans ce cas on est deux. Une fois dans la bannette moi je dors super bien ! Mais préparer à manger, c'est dur… »

Laurent Pellecuer, co-skipper de Luisina : « C'est épuisant, on n'a pas envie de déchirer le spi, et à l'intérieur n'on arrive pas à dormir comme on veut. On pourrait tomber de la bannette a cause des à coups du barreur. Mais on avance au moins et comme ça on arrivera pas trop tard à Saint-Barth. On avance tout droit, à fond les ballons, et les opportunités ne sont pas à l'ordre du jour et c'set dommage! On n'a pas encore analysé la météo en Atlantique… On était déçu qu'à droite et à gauche ils aient eu un passage plus efficace, alors que nous c'était laborieux … ça nous a échaudé mais on ne peut rien faire n'autre ! »

Jean-Paul Mouren, skipper de Groupe SNEF : « On est relégué derrière par ma faute car on a mal géré au large du Portugal … On subit depuis quelques temps notre prise de position. Cela dit il y a du vent donc ça va aller vite. C'est quand même dur de barrer donc on se relaie souvent. On peut facilement partir au tas ! La traversée commence à prendre son plein. La navigation est plus violente, les tensions sont fortes, on peut casser. Donc on gère le matos dans la distance, faut ménager la monture tout en cravachant : il faut veiller ! Paul est à fond ! On se régale : il est joyeux, content et pour lui c'est une sacrée expérience. »
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Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth Empty Un océan à traverser

Message  jeremy Mer 28 Avr - 13:37

Un océan à traverser




C'est donc à 22h21, hier soir, que les leaders de la flotte de la Transat AG2R LA MONDIALE, Romain Attanasio et Samantha Davies (Savéol), ont dépassé la marque de parcours obligatoire à La Palma. Depuis, les passages se succèdent aux Canaries. Kito de Pavant et Sébastien Audigane (Groupe Bel), contraints à une escale technique à Tenerife à la suite d'une collision avec une baleine, devraient fermer la marche, en milieu de nuit. À présent, il reste 2 400 milles devant les étraves des duos. Un deuxième acte commence.




Pas d'effet accordéon. Pas de zone de dévent. Et donc pas de bouleversement à la marque de parcours obligatoire des Canaries. Le Savéol de Romain Attanasio et de Sam Savies, aux commandes de la flotte depuis 48 heures, a donc été le premier à dépasser La Palma avec un crédit de 10 milles sur ses poursuivants directs, Armel Le Cleac'h et Fabien Delahaye (Brit Air), Gildas Morvan et Bertrand de Broc (Cercle Vert) et Jeanne Grégoire et Gérald Veniard (Banque Populaire), tous passés en moins de quatre minutes. « On a eu Sam et Romain par VHF. Le signe qu'ils n'étaient pas trop loin devant ! » s'amusait Jeanne Grégoire, ce midi à la vacation. « À l'échelle de ce qu'il reste à parcourir, l'écart avec Savéol n'est pas grand-chose. Le plat de résistance est devant nous » commentait Armel Le Cleac'h, de son côté. De fait, il reste, aujourd'hui, aux concurrents de cette 10e Transat AG2R LA MONDIALE les deux tiers du parcours à réaliser : 2 400 milles. Un océan à traverser.


Faire la route ou investir dans le Sud ?
Telle est la question. Chacun élabore sa stratégie pour les heures et les jours à venir. Dans l'immédiat, le flux modéré de secteur Nord-est pour 15 nœuds en moyenne, va s'orienter doucement au Nord en fin de journée. Sous tribord amure, certains pourront mettre un peu de Nord dans leur route mais, globalement, il n'y aura pas de grandes options. Les tandems devront essentiellement se concentrer sur la bonne marche de leur bateau. « Si tu n'avances pas, t'es marron » rappelait Jean Le Cam - qui fête ce mardi son 51e anniversaire – à la mi-journée. Tenir le rythme, placer les empannages au bon moment : voici le programme qui attend les marins d'ici à vendredi. Jusqu'à cette date, le vent sera bien établi et propice à la vitesse, au largue serré ou au grand largue. Par ailleurs, une houle de Nord-ouest se renforcera pour atteindre 2-3 mètres, ce qui favorisera les glissades. Ensuite, l'anticyclone au Sud-ouest des Açores commencera à marquer quelques signes de faiblesse avec une baisse de pression en son centre. Par conséquent, l'alizé faiblira partiellement. « Il faudra trouver la meilleure route pour contourner ce système. Soit couper le fromage avec moins de vent, soit faire le tour en allant plus vite. Ce sera une question de compromis » a détaillé Armel Le Cleac'h.

C'est reparti pour Groupe Bel
Après leur collision avec une baleine hier, aux alentour de 13 heures, Kito de Pavant et Sébastien Audigane (Groupe Bel) ont repris la mer ce mardi midi. L'escale technique à Santa Cruz, sur l'île de Tenerife, a duré une dizaine d'heures et le safran tribord endommagé a pu être remplacé en un temps record. « Nous tirons des bords pour nous dégager du Nord-est de l'île de Tenerife. Nous avons encore une heure de louvoyage et après nous pourrons faire route directe vers La Palma. 24 heures environ se sont écoulées depuis notre accident avec la baleine et nous estimons à une trentaine d'heures notre retard sur les premiers à La Palma. Nous n'avons pas vraiment eu le temps de réfléchir, il a fallu organiser l'échange du safran et faire venir Hervé, mon directeur technique. Cela a été une sacrée galère pour lui, car il a fait 10 heures de voiture jusqu'à Madrid pour prendre le premier avion ce matin. Nous nous sommes bien sûr posés la question de repartir ou non. Il y a beaucoup de paramètres à évaluer dans ces circonstances mais, dans la mesure où l'on peut réparer le bateau et qu'il peut naviguer, nous allons jusqu'au bout de l'histoire, même si le résultat final ne sera pas à la hauteur des objectifs initiaux. Le bateau n'est pas à 100% de ses capacités mais il navigue» a expliqué Kito de Pavant, joint par téléphone à 13h30.

Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE :

Le Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE est attribué à Gaspé 7. Antoine Koch et Joseph Brault ont parcouru 225,7 milles en 24 heures.

Ils ont dit :

Yann Eliès, skipper de Generali Europ Assistance : « Il n'y a pas de problèmes pour nous ! On aurait été content d'être devant mais ça n'a pas l‘air simple devant, donc c'est nickel ! On est dans un scenario idéal et on va jouer avec ce qu'on nous propose. On a le sentiment de ne pas avoir été payé comme il fallait dans notre option, mais on a tous trouvé des bons surfs. La houle est super bien placée et il fait chaud. Ca ne se fait pas tout seul, c'est du boulot mais c'est super sympa ! On récupère un peu en ce moment. Jérémy fait dix milles routages par jour … il est menotté à la table a carte ! C'est sympa de naviguer ensemble. J'espère qu'on sera bien placé à la fin. »

Sylvain Pontu, co-skipper de iSanté : « A cette heure, d'habitude, c'est mon quart de repos, mais comme on est en train de faire pleins de trucs, je suis réveillé et actif ! On fait un gros coup de ménage et on se prépare pour la deuxième partie de la course ! On est à onze milles de la marque, pour moi c'est assez symbolique comme passage. On a fait une belle première partie de course car on est au-delà de nos objectifs. A partir de La Palma, ça va être une deuxième étape donc on va se donner à fond pour faire une belle course. On a un petit déficit de vitesse au portant, mais on est dans le match ! On a des sacs de matossage très pratiques a bord, et quand le vent fluctue, je passe mon temps à les bouger, c'est essentiel, c'est comme un réglage ! »

Antoine Koch, skipper de Gaspé 7 : « Tout va bien, on est content d'avoir fini la première partie de la course mais on n'est pas très content, car il y a quatre bateaux devant ! On était vraiment bord à bord avec Brit Air mais ils nous ont laissé là, donc on a une revanche à prendre ! La course est encore longue, on est dans une situation qui ouvre encore des choses. Depuis le Cap Finistère, les routages donnaient des temps de passage très proches en fonction des options, donc ça n'a pas été facile de choisir. Il y aura sûrement des petits éléments perturbateurs à négocier pour la suite, mais c'est bien ! On a un rythme établi, on n'est pas fatigué, ça s'enchaine, c'est très agréable. Depuis le départ on est bien en mer, tout parait naturel, c'est fluide et le temps ne parait pas long ! »

Yannick Bestaven, co-skipper de Save The Rich : “Ca va bien à bord! On vient enfin de passer la porte de passage donc on est en train de naviguer le long de La Palma avec un paysage magnifique, c'est très beau ! On a un peu raté notre route le long de l'Espagne, maintenant on roule tout droit dans l'Atlantique, donc on va se rattraper ! On regarde beaucoup ce qui va se passer. La situation va être compliquée : on y réfléchit beaucoup et longuement avant de trouver la voie. C'est à ces allures que le bateau est marrant et sympa. C'est un peu ambiance Hawaï à bord ! »

Franck Le Gal, co-skipper de Gedimat : « C'est la fin du premier tronçon, un nouveau départ commence. Si on nous avait dit qu'on serait placés devant Nicolas Lunven, Jean Le Cam et compagnie, on aurait signé de suite des deux mains ! On bosse pour la suite et on s'amuse bien ! Notre erreur a peut-être été de trop se centrer sur la marque de parcours et de ne pas assez anticiper sur la trajectoire à long terme. »

Jeanne Grégoire, skipper de Banque Populaire : « Ca va : il fait beau, la mer est belle ! Le bateau va vite, dans la bonne direction, tout va bien dans le meilleur des mondes ! On était content de ne pas passer la porte en 4ème position. On n'a pas vu le paysage car il faisait nuit. Avec les autres on s'est dit « on passe la porte, on ferme à clé et on la cache ! ». On a tous eu un coup au moral quand Kito a appelé pour son avarie. Là, il n'y a rien d'extra ordinaire à faire dans les jours qui suivent. Il faut juste tenir le rythme. Si Sam et Romain pouvaient se prendre un gros grain, une bonne douche épaisse et de la grosse pétole, ça nous permettrait de les rattraper, mais je doute qu'ils soient d'accord ! »

Nicolas Troussel, skipper de Crédit Mutuel de Bretagne : « Les voiles ne sont pas déchirées donc ce n'est pas mal ! C'est sûr on est allé vite ! On était sous le bon angle et puis on s'est dit qu'il fallait cravacher donc on a un peu attaqué ! On s'est bien reposé, on a fait des siestes pendant la nuit, mais il reste un peu de chemin et plein de choses à faire. Pendant la première partie, on pensait que les bateaux allaient s'arrêter un peu plus dans la dorsale. On a bien collé, mais la navigation était plaisante : ça aurait été rassurant d'être plus devant mais on va se battre pour revenir même si ça ne va pas être simple ! »

Jean Le Cam, co-skipper de Generali : « Ca se passe nickel, on a eu un début de course pas très bon, et puis une option le long du Portugal qui aurait pu payer mais qui n'a rien donné ! On vient de passer les Canaries et là on est dans le coin avec les banquiers : le Crédit Mutuel de Bretagne! Il se passe des choses tous les jours … si tu n'avances pas, t'es marron ! Après, il faut être sur les réglages tout le temps et essayer d'aller moins mal que les autres. A partir de maintenant, il y en a qui vont passer à droite et le reste à gauche. Il faudra attendre le prochain passage pour voir ça ! Mais ceux qui passent à droite ne vont pas revenir à gauche et inversement ».
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Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth Empty La magie des nuits de pleine Lune

Message  jeremy Mer 28 Avr - 13:39

Dixième jour de course dans cette dixième Transat AG2R LA MONDIALE et le feu passe au vert pour Gildas Morvan et Bertrand de Broc. Depuis le franchissement de la porte des Canaries il y a plus de 24 heures, la flotte a entamé une belle chevauchée atlantique et connaît donc en ce mercredi matin un passage de témoin en tête. A la faveur d'un positionnement plus proche de l'orthodromie, les deux ténors finistériens placent leur Cercle Vert sur la plus haute marche et grillent ainsi la politesse à Romain Attanasio et Samantha Davies (Savéol). Mais aux avant-postes, la bagarre continue et les premiers décalages s'opèrent à l'image des anciens leaders ou encore d'Armel Le Cléac'h et Fabien Delahaye sur Brit Air. Derrière aussi on échafaude des plans de bataille et on joue parfois les divergences de route...

Un rythme qui s'accélère, une houle de Nord Ouest formée et des glissades qui n'en finissent plus : bienvenue en Atlantique ! A l'occasion de la vacation matinale, les hommes du large joins par Ocean Alchemist n'ont pas fait mystère du plaisir pris à naviguer en mode descente. Avec un flux de Nord Est oscillant entre 25 et 28 noeuds en fonction des moments, des vagues qui allongent la foulée et l'ambiance toujours si irréelle des nuits de pleine Lune, la carte postale matinale avait de quoi faire rêver les terriens. D'une voix enjouée, Gildas Morvan accueillait la nouvelle de son récent leadership avec bonne humeur et prudence. A bord de Cercle Vert, le géant des abers et Bertrand de Broc son compagnon de route savaient en effet que ce bouleversement en leur faveur tenait aussi à leur positionnement sur l'échiquier. Auteurs d'une trajectoire plus "haute" que leurs concurrents directs, ces deux-là étaient ce matin plus proches de la route directe que les autres. Déchus de leur première place, Romain Attanasio et Samantha Davies ont choisi quant à eux de plonger un peu plus Sud et d'engager dès à présent leur chasse aux Alizés soutenus. Bord à bord avec le tandem franco-britannique, les pilotes de Brit Air complètent le podium et impressionnent leurs adversaires par leur vitesse supersonique. Derrière, avec manifestement un peu moins de pression mais tout autant d'inspiration, c'est également l'heure des choix et des révélations. Ainsi, Nicolas Troussel et Thomas Rouxel (Crédit Mutuel de Bretagne) ont-ils décidé de jouer les options tranchées d'entrée de jeu et de mettre avec fermeté et assurance du Sud dans leur route. Ceux là connaissent l'objet de leur quête et y vont franchement. C'est que tous ont devant eux un scénario qui, s'il semble moins complexe que celui rencontré avant les Canaries, n'est en pas moins sujet à discussions. Ainsi, une bulle anticyclonique installée sur la route et la queue d'un front à contourner sont-ils les préoccupations du moment à bord des Figaro Bénéteau. Pour éviter les pièges, on joue le placement et on se dit qu'il faudra certainement accepter de se rallonger la route pour gagner dans le Sud et aller y chercher la pression. Reste maintenant à savoir jusqu'où engager le plongeon ?

En attendant, sur la route des Alizés, les 25 duos de la Transat AG2R LA MONDIALE glissent sans encombre et profitent de conditions qui, quel que soit le classement, viennent mettre entre parenthèses doutes ou déception. A la barre, à 100% du potentiel du bateau, les marins savourent cette plénitude lovés dans la douce lumière de la pleine Lune. Il y a de la magie à bord des Figaro Bénéteau de tête et derrière, on se dit qu'il faut encore y croire et que l'Atlantique est grand. Roulez bolides et profitez, la voie est libre...

Au coeur de la course à bord d'Ocean Alchemist

L'Atlantique s'ouvre à eux.
A une exception, les voilà tous lancés sur l'Atlantique. Même si certains, croisés hier après-midi, regrettent que la stratégie météo ne soit pas plus ouverte pour les jours à venir, tous sont heureux d'avoir encore devant eux
plus de 2 300 milles pour s'exprimer. Les vitesses sont plus soutenues et Ocean Alchemist remonte progressivement la flotte depuis hier midi. Les équipages apprécient notre visite surprise sur l'eau et les images tirées de nos rencontres remontent pour la première fois de l'histoire de la Transat AG2R LA MONDIALE vers la terre. La mer a fait place depuis ce matin à une houle plus régulière de Nord Ouest et le vent souffle entre 15 et 25 nœuds de secteur Nord / Nord-Est sur toute la flotte. Déjà certains sont partis vers le sud chercher plus de pression à l'image de Crédit Mutuel de Bretagne de Nicolas Troussel et Thomas Rouxel. D'autres comme
Cheminées Poujoulat ont fait le choix de disparaître des classements en passant en mode furtif en jouant une véritable option ou la guerre psychologique ? Le résultat sera dévoilé au classement de 11h00 ce matin.

Un régime d'alizés assez stabilisé règne sur l'Atlantique, il y aura deux zones à négocier : un anticyclone des Açores qui descend et un front à passer dans les jours à venir. Les routages semblent s'affoler et on pourrait attendre les premiers à partir du 9 mai à St Barthélemy.

A 5h00 ce matin, la flotte s'étire sur 247 milles. Kito de Pavant et Sébastien Audigane ferment la marchent après leur escale technique à Tenerife et devraient passer la porte virtuelle de La Palma dans l'heure.

Ils ont dit...

Gildas Morvan - Cercle Vert (1er au classement de 5h)

"On a fait une route un peu plus haute que nos concurrents directs, Savéol et Brit Air. Premier au classement maintenant ne veut pas dire grand-chose car la route est encore longue. On fait surtout des placements stratégiques sur le long terme, sur les 48-72 prochaines heures.

On a un vent de 27-28 nœuds, il nous manque juste les nuages alizéens. C'est de la glisse pure depuis Concarneau, à part la dorsale bien sûr, mais c'est super agréable. Ca enquille depuis La Palma, on est au portant.

Il va falloir rallonger la route par le Sud car il faut contourner l'anticyclone des Açores par le Sud ainsi qu'un front assez loin devant, pour trouver plus de vent, être plus tranquilles et pour avoir un alizé plus conséquent. On devrait aller assez vite.

On discute pas mal entre bateaux. Brit Air est difficile à rattraper, Fabien est redoutable à la barre en particulier dans les surfs. Ca va être dur de tenir la distance jusqu'à St Barth. Nous avons de belles vagues, 27 nœuds, de la glisse, du ciel bleu bien dégagé, ce n'est que du bonheur !

J'ai l'habitude d'avoir plus d'écarts avec les bateaux, moins de proximité, alors qu'avec Brit Air on ne s'est pas quitté depuis le début. Banque Populaire nous a rejoint, on a perdu « notre ami fromager » (Groupe Bel) malheureusement, mais c'est très sympa comme ambiance, on échange beaucoup !"

Fabien Delahaye - Brit Air (3e au classement de 5h)

"On a pas mal de vent, on est au portant sous spi. Hier, on allait vite ce qui nous a permis de revenir fort sur Savéol. On se relaye beaucoup à la barre avec Armel. On a perdu de vue Cercle Vert et Banque Populaire cette nuit. On a cherché énormément pour faire avancer le bateau vite, il semblerait qu'on ait trouvé entre autres les bons réglages. Après le coucher du soleil, on fait des quarts réguliers de 2 heures, donc Armel et moi, on se repose autant, on barre autant et ça nous permet de rester efficaces. On a des conditions très agréables, ça glisse, ça va vite, il fait beau, on peut difficilement demander mieux !

J'apprends beaucoup sur cette première Transat. Armel aime planifier, être à la table à cartes, voir les différentes options. Une fois qu'il a fait tous ses calculs, on discute des possibilités ensemble et chacun donne son point de vue. On est concentré sur notre stratégie, sur ce qu'il y a devant, la météo, les réglages, on essaye de se placer face à tout ça.

Dans les heures à venir, il va y avoir une petite phase anticyclonique à gérer, on sait où on va et comment on va l'affronter".
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Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth Empty Changement de leader

Message  jeremy Mer 28 Avr - 13:42

Ce mercredi après-midi, les Canaries sont dans le sillage de l'ensemble des bateaux de la Transat AG2R LA MONDIALE. Tous cavalent désormais en direction des Antilles portés par un vent de Nord Nord-est soufflant entre 24 et 28 nœuds. Les premières stratégies se dessinent tandis qu'en tête de la flotte, Romain Attanasio et Samantha Davies (Savéol) ont cédé les commandes au tandem de Brit Air, Armel Le Cleac'h et Fabien Delahaye.




La descente au Sud-ouest se poursuit, et à grande vitesse, pour l'ensemble des 25 duos de cette 10e Transat AG2R LA MONDIALE. La plupart des concurrents progressent en effet entre 10 et 12 nœuds de moyenne et les speedos affichent régulièrement des pointes à 15-18 nœuds. « Les conditions sont idylliques, c'est un réel plaisir d'être sur l'eau » lâchait Eric Peron. Et le skipper de Skipper Macif 2009 n'était pas le seul à exulter ce matin. « C'est vraiment super : ça glisse et ça glisse vite. C'est de la ligne droite mais c'est justement là que chaque détail compte. Il faut être sur les réglages en permanence, matosser… Pour résumer : il faut être dans le rythme et parvenir à le tenir » a expliqué Yann Eliès (Generali – Europ Assistance), revenu en 6e position. « Ces conditions nécessitent de vraies compétences. Il faut relancer le bateau, faire glisser. C'est dur à la barre » ajoutait pour sa part Franck Le Gal (Gedimat). 





L'heure du placement





Chacun est donc à 100%. S'accroche pour rester au contact ou grappiller des milles. Tout est une question de compromis entre le cap et la vitesse. Et à ce petit jeu, certains ont gagné gros ces dernières heures. Armel Le Cleac'h et Fabien Delahaye (Brit Air) puis Gildas Morvan et Bertrand de Broc (Cercle Vert), qui avaient officiellement lancé la « chasse à la tomate » il y a 48 heures, ont réussi leur pari. Ils pointent à présent aux deux premières places du classement, reléguant du coup Savéol en troisième position. « C'est une petite déception d'avoir perdu du terrain mais être devant, c'est stressant. Finalement, je préfère être chasseur que chassé », relativisait cependant Sam Davies, co-skipper de Romain Attanasio, à la mi-journée. Comme ses adversaires, la Britannique a entamé, ce mercredi, une petite plongée vers le Sud pour d'anticiper une rupture probable de l'alizé en fin de semaine ainsi que l'explique Pascal Scaviner, de Meteo Consult : « La progression d'un front vers l'Ouest des Açores, ainsi que l'évolution de la dépression à l'arrière, contribueront à affaiblir l'alizé au secteur Est Nord-est pour les prochains jours. Cette évolution obligera les concurrents à mettre encore plus de Sud dans leur route ». Certains comme Nicolas Troussel et Thomas Rouxel (Crédit Mutuel de Bretagne) ou Bernard Stamm et Gildas Mahé (Cheminées Poujoulat) ont déjà fait le choix de descendre carrément. D'autres, en revanche, font le pari risqué d'une route au Nord de l'orthodromie, à l'image d'Adrien Hardy et Stanislas Maslard (Agir Recouvrement). Vous l'avez compris, l'heure est au placement. Au placement et à la vitesse. Et les pronostiques sont ouverts…





Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE : 



Le Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE est attribué à Agir Recouvrement. Adrien Hardy et Stanislas Maslard ont parcouru 225,7 milles en 24 heures.





Ils ont dit :




Armel Le Cleac'h, skipper de Brit Air : « Cette nuit a été rapide, c'était sympa. On a eu des supers conditions avec du vent, une bonne mer et une pleine lune magnifique pour éclairer tout ça. Ca surfait bien, on avait des petits réglages à trouver et on s'est relayé à la barre. On a trouvé le bon compromis par rapport aux camarades de jeu ! Avec Fabien, on est en phase et ça marche super bien ! Je ne sais pas si ces vitesses sont impressionnantes mais on est content d'avoir trouvé des bons réglages et de s'être bien reposé chacun notre tour. Quelques degrés suffisent pour prendre un peu de vitesse. En début de nuit, on voyait Savéol loin devant. On gagnait en vitesse, on a été plus rapide. La vitesse c'est important, mais il faut aussi se placer sur le plan d'eau. »




Gildas Morvan, skipper de Cercle Vert : « Ca se passe super bien ! On a entre 24 et 28 nœuds de vent. On avance super vite, avec un peu de houle, un grand soleil… bref des bonnes conditions de glisse. La nuit a été super : mer plate, ciel étoilé et dégagé, c'était magique ! On essaye de cavaler avec les avionneurs ! On arrive à grappiller mille par mille. On joue ensemble ! C'est toujours sympa de voir les bateaux pas loin. Tu es à 100% à la barre, c'est d'autant plus motivant. On n'a pas fait beaucoup de changements de voile, on garde le même spi depuis La Palma. Par contre, on fait régulièrement des réglages. » 




Damien Cloarec, co-skipper de Concarneau Saint Barth : « Le retour de la conquête de l'Ouest a été difficile. On a eu une grosse molle, on est resté collé à 0,5 nœuds. On s'en sort bien car Jean-Paul est encore à 100 milles derrière. Sous le vent on a Luisina. C'est bien d'avoir un lièvre, ça motive. On a plein de choses à jouer mais il n'y a pas de grandes options. On verra dans les heures à venir, les prochains fichiers. On a eu un gros coup de mou jusqu'à ce matin c'était dur de se remettre devant. On a eu des putains de surfs. Après tout on est venu chercher du spi dans les alizées ! Miguel me disait qu'il allait faire beaucoup plus chaud ; on va sortir les ombrelles ! »




Eric Peron, skipper Macif 2009 : « On s'est bagarré jusqu'ici et maintenant le terrain est libre. Il y a toujours une course dans la course, avec des petits coups à faire par-ci par-là. La météo va changer donc on va tenter des p'tits trucs ! La première partie a été difficile. La flotte s'est éparpillée avec une échappée. On s'était mal positionné et finalement on n'a pas réussi à s'en sortir comme on voulait. C'était assez dur, certains ont bien réussi, mais nous on s'est fait aspiré par cette bulle. Et à voir Savéol, alors qu'on était à moins de 6 miles d'eux, on s'est dit qu'on a raté un truc ! Après c'était top, on glissait, on faisait des bons surfs, le soleil brille, on voit des baleines, des tortues, des orques ! C'est génial ! » 




Yann Eliès, skipper de Generali – Europ Assistance : « Depuis Lisbonne et le cap St Vincent, on n'arrête pas d'avancer vite. Ce sont des lignes faciles qui nous rapprochent de l'arrivée. On est pas mal remonté au classement. On n'est pas mécontent de notre positionnement même si on a fait une bourde en quittant La Palma. Au prochain point de passage météo on verra si on est bon. Quand c'est de la ligne droite, chaque détail compte ; quelques réglages, du bon matossage, un bon moral, la nourriture, le rythme… Avant La Palma on avait quasiment passé la nuit entière à deux sur le pont. Ce n'est pas donné à tout le mode de ne pas dormir. Maintenant on a repris notre rythme. »
 



Erwan Livory, skipper de Garmin One Network Energies : “ Là on est un peu fatigué, on lève le pied pour souffler car on accuse le coup. On ne cherche pas forcément à accélérer non-stop, mais on veut rester dans un rythme qu'on maîtrise. A la porte, on avait un lièvre pour se donner une motivation, et ensuite le calme nous a permis de bien se préparer pour la suite. Quand ça monte trop, on a du mal à garder la régularité. On est des amateurs, on a besoin de se reposer plus que ceux de devant ! Avec Yannig, on est venu sur cette Transat pour naviguer ensemble, donc c'est un réel plaisir ! Dans les journées de pétole on se retrouve à faire des conneries comme quand on avait 12 ans et quand c'est chaud, les frères se serrent les coudes ! »

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Message  jeremy Mar 4 Mai - 21:34

Ce mardi, la quasi totalité de la flotte de la Transat AG2R LA MONDIALE fait maintenant route en direction de Saint-Barth mais d'un camp à l'autre, le décor est radicalement différent : les Nordistes peinent de petits airs instables, leurs copains au Sud ont passé la surmultipliée et –enfin ! - mis le cap sur Gustavia tandis que les centristes continuent de surprendre en maintenant le rythme.

Cette fois, c'est fait ! Entre hier soir et le milieu de nuit, les Sudistes ont déclenché l'empannage tant attendu. Terminée donc cette incroyable – et vertigineuse – plongée dans le bas des cartes. A présent tous ou presque font la route et progressent portés par un vent de secteur Est Nord-est de 20-25 nœuds. « Nous avons enfin trouvé l'alizé que nous sommes venus chercher en allant vers le Sud. Ca avance vite mais nous sommes vent arrière. Le jeu des empannages va donc se poursuivre » lâchait Sam Davies (Savéol), ce midi à la vacation. La Britannique, comme Jeanne Grégoire et Gérald Veniard (Banque Populaire), Gildas Morvan et Bertrand de Broc (Cercle Vert) ou encore de Armel Le Cleac'h et Fabien Delahaye (Brit Air) semble, ce mardi, idéalement placée. Reste que la route est encore longue jusqu'à Saint-Barth. 1 400 milles demeurent encore devant les étraves, soit un tiers du parcours. 1 400 milles qui, contrairement aux idées reçues ne ressembleront pas un simplement à un long sprint. « Ce ne sera pas du tout droit, c'est certain. On le sait, à l'approche des Antilles, les grains deviennent de plus en plus nombreux. Sous les nuages, on peut s'arrêter net tandis qu'en bordure, les accélérations sont fulgurantes. Dans ces conditions, il y a beaucoup à gagner mais aussi beaucoup à perdre. C'est d'ailleurs un peu stressant » a commenté Franck Le Gal (Gedimat) ce matin. 



Les Nordistes mangent leur pain noir



Pour les Sudistes à qui l'autoroute semble désormais grand ouvert, il faudra donc garder un œil dans le rétroviseur et surveiller les extrêmes Sudistes, Jean Le Cam et Nicolas Lunven, aujourd'hui situés à 36 milles dans leur Sud. Ces deux là misent notamment sur le fait de finir avec un meilleur angle que leurs adversaires sur la fin de la course. Une stratégie à long terme, certes, mais qui pourrait payer. Et le tandem de Generali est loin d'être le seul à pouvoir inquiéter la « bande des quatre ». Eric Drouglazet et Laurent Pellecuer (Luisina), Ronan Treussat et Yannick Le Cleah (Lufthansa), Nicolas Troussel et Thomas Rouxel (Crédit Mutuel de Bretagne) ou encore Armel Tripon et Franck Le Gal (Gedimat) – pour ne citer qu'eux - restent en embuscade. Ils devront également surveiller de près les centristes Antoine Koch et Joseph Brault qui défient décidemment tous les routages. A bord de Gaspé 7, les deux hommes occupent non seulement toujours les commandes de la flotte mais continuent de maintenir une vitesse intéressante. Une vitesse qui contraste aujourd'hui clairement avec celle des Nordistes. Pour ces derniers, la situation actuelle est, en effet, plutôt défavorable et la zone de calme qu'ils traversent risque de durer en raison d'une dorsale qui viendra s'installer à l'arrière du front. « On est un peu résignés. Comme on s'y attendait, il semble que notre option va nous faire prendre du retard. Il faut essayer de rallier l'arrivée le mieux possible, en essayant de faire des petits coups mais ce ne sera pas facile pour nous » déclarait Yann Eliès (Generali – Europ Assistance) ce midi. A suivre donc…




Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE : 



Le Trophée de la performance du jour AG2R LA MONDIALE est attribué à Gedimat. Armel Tripon et Franck Le Gal ont parcouru 185,2 milles en 24 heures.


Ils ont dit :


Yann Eliès, skipper de Generali - Europ Assistance : « Il y a du bon et du moins bon. On pense qu'on est définitivement sorti de la zone de molle, enfin on espère, et comme on s'y attendait, il semble que notre option va nous faire prendre du retard. Il faut essayer de relier l'arrivée le mieux possible, en essayant de faire des petits coups. En ce moment on a entre 7 et 10 nœuds de vent, et on est vent arrière. On fait du Sud-ouest pour s'échapper de la zone de molle. Il fait grand beau, un petit vent frais nous rafraîchit car c'est dur de résister au soleil. On écoute de la musique, on choisit les repas qu'on va faire car on a pas mal de nourriture à bord : on se fait plaisir. »



Adrien Hardy, skipper de Agir Recouvrement : « Le vent ? C'est la bonne question … Il n'est pas très fort, autour de 10 nœuds de vent. On avance plutôt dans la bonne direction ! Ca fait plaisir de voir qu'on se rapproche du but. Sinon comme prévu, on voit les gens du Sud accélérer doucement mais sûrement. Avec du recul, on se dit qu'il peut de passer encore des petites choses. Normalement ceux du Sud devrait passer devant, mais si on a un bon angle et si ils doivent souvent empanner, on pourrait arriver en même temps ! Cette transat est super intéressante, donc on est vraiment content ! On a fait une belle descente au Sud là et on sauve bien les meubles. Il fait chaud en effet, mais le plus préoccupant c'est le bateau. On espère finir pas trop mal, arriver bien placé ! »



Miguel Danet, skipper de Concarneau - St Barth : « Depuis hier ça va mieux car avant c'était difficile : on était dans une zone de mou et on n'avançait même pas à un nœud. On a du vent frais de nouveau. Bon, pas très violent : à 4/5 nœuds mais c'est toujours ça. On se bat avec ça pour se rapprocher de l'arrivée. Les mecs du Sud vont revenir car ils ont du vent, donc on va se battre, et ne rien lâcher ! »



Yannig Livory, skipper de Garmin one Network Energie : « Ca marche bien et sans problème. On a fait du Sud maintenant on fait route un peu plus Ouest après l'empannage de ce matin. Cette nuit on a eu jusqu'à 25 nœuds au max, avec une mer plate et un peu de nuages. On vient d'empanner, car on n'a plus beaucoup de concurrents à aller chercher. Depuis 24h on a de l'air. On n'a pas trop d'intérêts à continuer dans le sud, maintenant, on fait cap. Aller dans le Sud, ça permet de prendre de la pression mais ça rallonge pas mal la route ! C'est plus couvert donc on souffre moins de la chaleur. Niveau alimentaire pas de soucis ! Il a deux concurrents pas loin donc on va s'amuser avant d'arriver, on ne va pas s'endormir en allant tout droit ! »



Samantha Davies, co-skipper de Savéol : « Enfin on a trouvé l'alizé qu'on cherchait en allant vers le Sud. On a une vingtaine de nœuds, donc on profite d'être dans ce bon vent pour avancer ! Ca ne va pas être tout à fait simple car on est vent arrière. Le jeu des empannages va se poursuivre. On est dans vent on avance bien ! C'est sympa d'avoir les copains, on est à coté de Banque Populaire, Cercle Vert et Brit Air. On est plus ou moins ensemble depuis les Canaries. Quand on voit les bateaux on se concentre un peu plus pour aller plus vite ! Quand on a plus que 1000 milles à faire, on doit faire la meilleure route pour arriver, on ne regarde plus trop ceux derrière. Pour le moment c'est un jeu de vitesse avec ceux qui sont proches ! »



Franck Le Gal, skipper de Gedimat : « On a été rapide tout droit ces dernières 24h… On a joué un peu pour avoir la pression utile et maintenant on va faire tout droit ! Les deux dernières nuits, on était plus au Sud pour engranger plus de vent… et en fait c'était tout l'inverse. Donc on a pris la décision de ne pas jouer avec le Sud. On s'est rendu compte que c'était plus rentable de faire route directe ! Ca ne va pas être tout droit tout le temps mais il y a encore un bord bâbord pour reprendre un peu plus de pression. On n'ira pas chercher Jean Le Cam et Nicolas Lunven qui sont très Sud. Pour moi la tête c'est Cercle Vert, Brit Air, Savéol et Banque Populaire. Mais on a encore une carte à jouer avec Lufthansa et Skipper Macif 2009. »



Eric Drouglazet, skipper de Luisina : « On est content, on a bien exploité le mode furtif, on a même réussi à doubler Lufthansa. Avec Generali et Crédit Mutuel de Bretagne, ça va être plus dur. J'ai été surpris qu'il n'ait été plus de bateaux à utiliser le mode furtifs hier, car c'était le moment de l'empannage. On est content par rapport au passage à La Palma. Pour aller à St Barth, ce n'est pas du tout droit ! On voudrait mettre le nez du bateau vers le cap, et d'un autre côté on aimerait faire du cap au Sud pour prendre de l'air. On se tâte toujours un peu, car rien ne se fait immédiatement, c'est une stratégie à long terme. »



Richard Lédée, skipper de Mémoire Saint Barth : « Ca va très bien, il fait beau et chaud ! Malheureusement, on n'avance pas des masses ! On a notre petite souffrance quotidienne, car tous les jours on a des moments de vent faibles, mais ça fait partie du jeu, et on n'est pas les seuls ! Psychologiquement, ces moments sont un peu durs, du coup on bricole, on fait pas mal de petites choses qui occupent ! »



Bertrand Delesne, co-skipper de Trier c'est préserver : « On va avoir pas mal d'empannages, on a des choix à faire. On est devant Kickers, presque côte à côte, c'est sympa d'être avec les copains du Mini 6.50 ! Du côté des vivres, on n'est pas en difficulté mais on fait attention à l'eau et à la nourriture sans trop dépasser. Mais c'est vrai qu'il faut faire attention ! »



Bertrand Castelnerac, co-skipper de BcomBio : « Ca se passe bien, on fait route au Sud le plus possible. Le vent rentre peu à peu, c'est plutôt positif, pour essayer de ne pas aggraver notre cas ! J'espère que ça va s'améliorer les jours qui viennent. On regarde ce qu'il se passe pour savoir à quel moment on empanne et faire route vers St Barth. On a beaucoup hésité à faire la route, on discute beaucoup. Mais au final on continue encore un peu et on profite du vent qu'on a. Depuis le temps que je navigue avec Luce, je sais qu'elle ne lésine pas sur les quantités de nourriture. Pour l'eau on s'était toujours donné des limites journalières, on a ré-étalonné depuis hier, il nous reste un peu de marge ! »


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Transat AG2R La Mondiale 2010 Concarneau Saint-Barth Empty FLASH ARRIVEE : BRIT AIR, PREMIER A AVOIR COUPE LA LIGNE D'ARRIVEE

Message  jeremy Mar 11 Mai - 1:42

Après 22 jours, 16 heures, 59 minutes et 11 secondes de course, Brit Air a coupé la ligne d'arrivée de la Transat AG2R LA MONDIALE à 6 heures, 59 minutes 11 secondes (heure de Paris), soit 00 heures 59 minutes 11 secondes (heure Saint Barth). Sa vitesse moyenne est de 7,1 nœuds.
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