Aéroports, j'adore...

D'habitude, les transports aériens se sont toujours bien passé lors de mes précédents voyages, mais pour celui-ci, j'ai pas vraiment eu de chance.
Déjà, à l'aller, je rate un jour au Québec à cause d'un stupide problème de paperasserie à l'américaine. Puis, pour venir en France, on a un souci depuis Québec car la résa de mon père a mal été faite.

Je dis au revoir à mes parents qui restent encore quelques jours en Alsace et je vais en salle d'attente. Là, on nous annonce que le vol a du retard. Rien de bien grave, juste 40mn par rapport à l'heure prévue. Je me dis que ça serait ça en moins à attendre sur Paris.
A Roissy, le "gros n'avion" décolle depuis le tout nouveau terminal E qui vient d'être mis en service. Vu qu'à cause d'un problème de place, il est un peu éloigné du Terminal 2, je dois prendre un monorail pour m'y rendre. Là aussi, 10mn avant d'embarquer, on nous annonce que l'embarquement est retardé. Cause invoquée : l'équipe de nettoyage n'a pas fini son boulot. Au bout de 40mn, le commandant lui-même vient nous faire savoir qu'un des mécanismes d'une des trappes à essence est coincée et que l'équipe technique travaille dessus pour réparer au plus vite. Finalement, avec presque 2h de retard, on décolle. Je regarde un film, je mange et je m'endors pour me réveiller juste avant l'atterrissage à Montreal.
Là, mon frère, qui va m'accompagner à St Barth, m'attend et m'accompagne à l'hôtel. Sans plus attendre, on va tous se coucher car on décolle très tôt demain matin.

4h45, nous voici à l'aéroport de Montréal, qui ouvre tout juste ses portes, mais déjà, il y a foule. Nous volons avec American Airlines pour nous rendre à St barth. Notre trajet : Montréal - Miami, Miami - St Martin, St Martin - St Barth. Là aussi, il y a ce système de bornes interactives que nous utilisons.
Je note cependant un bémol : quand on voyage à plusieurs, il manque, sur ces machines, une touche pour signaler qu'on est un "groupe" et qu'on veut être assis ensembles. De fait, on s'est retrouvé séparés de quelques rangées.
5h, il faut remplir les formulaires de douanes, passer les contrôles, faire la queue et prendre son mal en patience alors que l'heure tourne et que les douaniers s'en moquent éperdument. Finalement, quand on arrive à notre porte d'embarquement, on est pratiquement les derniers à monter dans l'avion. Le vol passe vite et j'arrive plus ou moins à somnoler.
Arrivés à Miami, on a qu'une seule idée en tête : bouffer ! Réveillés depuis 4h du mat' et sans rien dans le ventre jusqu'à 10h (vu que dans les avions AA, tout est payant et qu'il faut avoir la monnaie exacte), ça fait un peu long. Pour ça, l'aéroport de Miami ne manque pas de "food corner". On se jette sur les pizzas en tranches et les sandwiches qui débordent de garnitures. A nouveau, un léger contretemps dans l'embarquement et une fois dans l'avion, il y fait chaud, très chaud. Et pour cause : le système de climatisation refuse de se lancer et, à cause de cela, on décollera avec 1h30 de retard.
Suffisament de retard pour que je rate ma connection entre st-martin et st-barth. Mon frère est plus chanceux car il est reporté sur un autre vol. Mais pour moi, la compagnie qui aurait dû me transporter ne veut rien savoir du retard d'AA et je dois acheter un nouveau billet. Déjà qu'on revient "essoré" de ses vacances, mais encore devoir débourser un billet au prix fort à cause du retards des autres, plus la fatigue de la journée, je comprends mieux pourquoi certains de nos clients arrivent passablement énervés à St Barth.
C'est avec un grand soulagement que je vois cette journée de transport se finir. Un plouf à la piscine, une bonne douche, un dîner léger et hop, au lit !
Juillet 2007.