Conversations avec moi-même: cette soirée-là!

Ce que j'aime bien dans les soirées, déjà, c'est qu'il y ait une bonne ambiance. Autant une bonne ambiance "générale" qu'une bonne ambiance parmi les personnes avec qui je sors.

On investit les lieux où l'on a décidé de s'amuser tous ensembles. Il n'y a pas encore trop de monde. On se sert les premiers verres et on s'échauffe gentiment sur la piste. Puis, l'affluence, les autres gens qui veulent aussi s'amuser, le son qui monte, le dancefloor qui se remplit.
On danse d'abord en groupe et inévitablement, on se focalise sur 1 personne et on entame un duo. D'abord par jeu ou mimétisme puis les gestes se font plus précis, on montre ce qu'on sait faire, on se rapproche aussi. La température monte encore, mais cette chaleur est agréable et on en devient presque hyper-sensible. Les bons morceaux de musique s'enchainent superbement. On a l'impression d'être en "communion", de vibrer avec la musique (le fameux "God is a DJ and Music is His Temple"). Ensuite, l'alcool "aidant" on développe (ou on a l'impression de développer) une sorte d'"empathie" avec notre groupe : Tout se passe dans les gestes, le regard, l'expression, on se comprend sans aucun autre dialogue que celui de nos corps en mouvement saccadés. On fait le "show". Les autres groupes nous regardent amusés ou souriant, ce qui rajoute encore un peu plus à l'empathie générale. Il fait de plus en plus chaud. Les musiques se font aussi plus lascives. Les couples se forment, s'essaient, se cherchent, s'apprivoisent, se jaugent. L'homme a beau avoir conscience qu'il est, il n'en reste pas moins animal et, comme tout animal en prélude à l'acte reproducteur, il parade.
-Petite parenthèse pour se poser la question: bon danseur = bon reproducteur ? Revenons à notre soirée-
Et là, mon état d'observateur de la réalité m'a conduit à 2 finalités possible pour la fin de soirée: soit la magie opère et le couple apprend à se connaître, un peu à l'écart du groupe. Soit 1 membre de ton groupe, que tu as délaissé un certain temps mais qui a développé une certaine empathie avec la bouteille et les glaçons, vient t'arracher à ce moment suspendu que tu avais crée, et dans un élan de profonde sympathie se lance dans LA grosse déclaration de profonde amitié. -Nouvelle parenthèse: je pense que vous avez tous déjà connu cette scène du pote, tout transpirant, clope au bec, titubant un peu, débraillé, parlant fort et gesticulant bcp des bras, qui profite d'être en état de non-sobriété plus ou moins marquée pour vous dire ô combien votre amitié lui tient à coeur-

Cependant, c'est ce que je recherche lors de mes sorties nocturnes.
Parce qu'à chaque fois, ce sont des soirées qui marquent et dont on reparle encore quelques jours après.
Parce qu'on a encore appris des choses, on a enrichi notre amitié, on rencontre de nouvelles personnes.
Parce qu'on a envie de partager cette sensation avec notre groupe, de leur faire (re)découvrir.

Et vous ?

Il est de ces soirées qui nous font un bien fou, dans le sens où on ne pense à rien d'autre qu'à profiter de l'instant présent, à partager quelque chose avec les personnes présentes et, comme une bulle d'oxygène, nous permettent de repartir en apnée pendant une certaine période, avant, à nouveau, d'éprouver le besoin d'en prendre une nouvelle bouffée.

Je suis très fier et heureux de compter parmi mes amis sur l'ile, celui qui contribuait à ce délestage cérébrale ; il sait parfaitement organiser la soirée, aussi bien au niveau des personnes invités que de la boisson, de la grignotte mais aussi et surtout au niveau du son. Du bon son, bien étudié pour coller aux différents moments de la soirée, comme du papier à musique, qui me permet de m'évader le temps de la soirée, loin de tous les soucis du quotidien.
Ah ! Le pouvoir de la musique : elle peut nous donner des frissons, nous faire se trémousser, nous replonger dans nos souvenirs d'enfance (les séquences "Blind Test") ou tout simplement accompagnée une discussion.

De plus, ces petites soirées se font toujours en comité réduit, loin des bruyantes boites de nuits, fréquentées par une faune hétéroclite à la recherche de beuverie et de débauche sexuelle (les deux étants souvent de pair). Là, on en profite pour connaître une personne ou appronfondir son cercle de connaissances , dans un cadre convivial et très agréable, tout étant étudié dans ce but.

Ces "soirées-là" ne sont pas nombreuses au cours de l'année, mais c'est pour mieux les apprécier quand on y est invité.

"Petite parenthèse pour se poser la question: bon danseur = bon reproducteur ? Revenons à notre soirée": Je te reconnais bien là Régis lol.

"Nouvelle parenthèse: je pense que vous avez tous déjà connu cette scène du pote, tout transpirant, clope au bec, titubant un peu, débraillé, parlant fort et gesticulant bcp des bras, qui profite d'être en état de non-sobriété plus ou moins marquée pour vous dire ô combien votre amitié lui tient à coeur": Je confirme ça m'est arrivé pas mal de fois avec mon meilleur ami; tu parlais d'hypersensibilité, c'est son cas lorsqu'il est sous l'emprise de l'alcool. Si je ne lui ai pas répondu que moi aussi je l'adorais dans les secondes qui suivent, il part en bad, fait le triste.

Effectivement pour passer une bonne soirée rien de tel que de s'y rendre bien accompagné. Cela dit pêrsonnellement je me suis déjà rendue en soirée à St Barth seule (Yacht Club) et j'y ai passé une super soirée en faisant des connaissances et en retrouvant des gens sur place (j'ai dû parler genre 5 langues différentes dans la même soirée)

Et c'est pour ça que j'aime sortir sur St Barth