Notre résumé de la Conférence-Débat sur le risque sismique à St Barth

Pas moins de 78 personnes présentes pour en savoir plus sur les risques sismiques que pourrait encourir Saint-Barth. Présents aussi, les trois intervenants Jean-Marc MOMPELAT, Directeur du Bureau de Recherches Géologique et Minière (BRGM), Guillaume STEERS, Chef de la Cellule Risques Naturels à la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN), Frédéric ROUFFY, Chargé de Mission Plan Séisme Antilles à la DIREN.
La première chose qu’il faut savoir c’est que ce ne sont pas les secousses qui tuent, mais l’effondrement des bâtiments. Donc s’il semble évident qu’en premier lieu, il est important de localiser les failles et les mouvements des plaques qui se chevauchent pour comprendre les phénomènes et dans un second temps, une fois qu’il est établi que Saint-Barth est exposée au risque, prévenir des dégâts en cas de drame.
Pour une « localisation » plus précise du risque, St Barth pourra bientôt profiter de la réalisation d’une nouvelle carte dite de « microzonage sismique » : cette carte déterminera les endroits de l’île qui seront le plus exposés et donc les plus sensibles en cas de secousses. Il faudra donc être particulièrement vigilant en cas de constructions sur ces parcelles. Cependant, les « zones à risques les plus élevés » ne seront pas classées « non constructibles » et ne devraient pas engendrer une assurance de l’habitat plus élevé : toutes ces futures études de risques n’étant qu’informatives. Une étude est couteuse, mais peut sauver des vies, une évaluation des bâtiments existants est un investissement sur l’avenir immobilier et humain.
Si on ne peut éviter le risque sismique, on peut par contre éviter l’importance des dégâts immobiliers qu’il peut engendrer.
Les normes antisismiques sont là pour ça et les services de l’état pour veiller à ce que cela soit respecté pour le bien de tous.
Le problème de tsunami a été évoqué, puisqu’un phénomène avec des secousses répétées et à plus forte raison, fortement ressenti par vous, peut engendrer une série de hautes vagues qui peuvent être meurtrières. Les experts recommandent de s’éloigner le plus loin possible de la mer et de gagner de préférence les points les plus hauts de l’île.
Dernière « missions » des intervenants et pas des moindres, informer les élèves en classe, les adultes via des conférences, par voie de presse, audio et vidéo, prévenir en formant les professionnels du bâtiment aux normes anti-sismiques, évaluer les bâtiments existants…
Mais aujourd’hui, que peut-on faire de manière préventive ? Se « responsabiliser » face aux risques ?
Il existe un « Porte-clé/Sifflet/Lampe » qui permet dans le cas où vous seriez bloqué sous des débris, de vous faire entendre via le sifflet et voir autour de vous via la lampe : en porte-clé donc toujours sur vous. Utile, voir vital !
Vous avez des conseils ou des témoignages : www.forum-sbh.com. Qui sait votre conseil pourra peut-être sauver des vies. Jérémy