Notre résumé de l'intervention du Président de la Collectivité

En résumé. L’état des lieux sur le début de saison a été évoqué pour entamer l’interview. Baisse de 20% du trafic de l’aéroport et baisse du montant collecté par les droits de quai. Si les chiffres peuvent inquiéter, Bruno MAGRAS a rappelé qu’il faut aujourd’hui prendre en compte un changement des habitudes et du type de clientèle. La crise financière puis économique qui a secouée le monde ne pouvait épargner Saint-Barth au travers de ses touristes. Séjours moins long, réservations aux derniers moments, nouvelle clientèle russe... Une nouvelle donne qui montre qu’une économie liée au tourisme n’est pas sans risques. La politique actuelle de la Collectivité s’est orientée vers un soutien des dépenses publiques en améliorant l’état général des routes, entre autre, dans plusieurs parties de l’île. Cela permet de dynamiser et garantir une quantité de travail qui pérennise de nombreux secteurs, directement ou indirectement. Devant une certaine gène de touristes qui regrettent un trop grand nombre de véhicules dans l’île, Bruno MAGRAS a expliqué que la Collectivité n’avait pas autorité sur une limitation du nombre de voitures, notamment celle des parcs des loueurs et que par prolongement, l’île avait du peut-être « trop rapidement » statuer sur le projet de « zone bleue ». Ce dernier accuse quelques adaptations qui devront s’imposer sur des cas précis, mais qu’il avait été mis en place devant un certain manque de civisme et peut-être de bon sens de commerçants. Trop souvent les commerçants qui se plaignent que leurs clients ne puissent facilement se garer à proximité de leurs établissements, sont ceux là même qui occupent ces dites places. Et que les établissements qui emploie plusieurs personnes devraient penser au covoiturage (une unique voiture pour plusieurs employé par exemple). A l’heure où chacun se demande ce qu’il pourrait faire pour la planète, Bruno MAGRAS a souligné que si le confort d’une voiture personnelle pouvait se substituer à celle de prendre un bus, avec un nombre suffisant de demandeurs d’un tel service, on pourrait étudier un projet de transport en commun qui pourrait devenir sinon rentable, mais pas déficitaire. Car qui dit service supplémentaire, dit financement qui va avec. Nouvelle carte d’urbanisme, pétitions, nouvel hôpital, nouveau quais, établissement pouvant accueillir les personnes âgées : tous ces thèmes ont été développés et sont toujours en ligne sur www.radiostbarth.com, rubrique « écoutez nous » - « journal de ce samedi ». Jeremy M.

jeremy a écrit: l’île avait du peut-être « trop rapidement » statuer sur le projet de « zone bleue ». Ce dernier accuse quelques adaptations qui devront s’imposer sur des cas précis, mais qu’il avait été mis en place devant un certain manque de civisme

Ah! C'est bien d'admettre ses erreurs... Il n'empêche que, pour être souvent sur Gustavia, je ne vois pas bcp les fameux petits disques bleus sur les tableaux de bords des voitures stationnés dans la zone concernée. Après une semaine de prévention/information et 2 semaines de "trève" dûe à la forte fréquentation touristique, il faut maintenant se dire que c'est la sanction qui prévaudra!
A nous tous, usagers de la route, d'aller quérir le sésame bleu, de l'afficher comme il faut et de se tenir à l'heure et demie "offerte".

jeremy a écrit:Et que les établissements qui emploie plusieurs personnes devraient penser au covoiturage (une unique voiture pour plusieurs employé par exemple).

Pas si évident à mettre en place pour les boutiques qui n'emploie souvent qu'1 employé(e) et/ou avec des temps de travail qui ne l'autorise pas.

jeremy a écrit:le confort d’une voiture personnelle pouvait se substituer à celle de prendre un bus, avec un nombre suffisant de demandeurs d’un tel service, on pourrait étudier un projet de transport en commun qui pourrait devenir sinon rentable, mais pas déficitaire. Car qui dit service supplémentaire, dit financement qui va avec.

Ah, enfin on en parle du côté de la Collectivité. Il suffirait de faire un sondage et je suis sûr que le nombre de demandeurs suffisant serait atteint, voire même plus que ce qu'ils penseraient obtenir...